"Je suis monté sur les planches à contrecoeur. J'ai tourné mes premiers films
sans enthousiasme, sans espoir. A présent, ça y est : me voilà mordu...". Celui
qui parlait ainsi quelques années avant la guerre n'était autre que Jean Gabin,
mort le 15 novembre 1976 après avoir fait 95 films et un court métrage.
Une
disparition qui secoua le public, endeuillant profondément le cinéma français,
dont les derniers monstres sacrés sont partis l'un après l'autre au point que le
terme a tendance à disparaître du vocabulaire. Qui reste-t-il ? Mais qui est
comparable aux grands d'une époque authentiquement faste, à ces hommes dotés
d'un charisme à fairebattre les cils de la caméra? Il en est d'ailleurs de même
à Hollywood où les vraies stars se comptent de nos jours sur les doigts. Il
n'était pas entré dans le métier d'un coeur léger, plutôt contraint et forcé par
la volonté paternelle, alors tenancier de café.
Cela se fit le jour où papa Moncorgé - le vrai nom de Jean Gabin, né le 17 mai
1904 - emmena son rejeton aux Folies-Bergère. Dont le directeur était Fréjol,
vieux copain du père. Celui-ci emmena son fils en coulisses, le présentant en
disant : "Tiens, voici mon fiston. Il aimerait faire du théâtre. Peux-tu l'aider
? Si tu arrives à en tirer quelque chose, tu auras bien du mérite. Moi, j'y
renonce...". Pris à l'improviste, Jean réagit mal, accepta de devenir figurant
dans une revue dont les répétitions allaient commencer. Le pied pris dans
l'engrenage, il continua, tâta du music-hall, du tour de chant, de l'opérette.
En 1930, le parlant, qui avait besoin de nouvelles recrues "sachant dire un
texte, chanter et danser", l'annexa. Et comme il n'avait de réelle vocation pour
aucun métier, à part la boxe peut-être (comme beaucoup de comédiens,
étrangement), il se laissa faire douce violence. Après tout, le théâtre et le
cinéma ne nourrissaient pas mal celui qui en faisait. Alors...
Souvent,
parvenu au faîte, il devait dire : "Cette fois, c'est fini: plus de cinéma pour
moi ! J'ai d'autres occupations qui m'intéressent bien davantage". La vie de
fermier à la campagne lui allait comme un gant. Des copains avec qui il
s'entendait bien venaient le relancer : "Jean, on a besoin de toi. Il n'y a que
toi pour jouer tel personnage de mon prochain film. Et tu verras, le texte que
nous avons écrit à ton intention, te collera à la peau..." En ronchonnant, il
acceptait et c'est ainsi qu'il fit 95 films, dont un court métrage. Entier, têtu
mais clairvoyant, il disait : "D'une bonne dizaine, pas plus, je suis
relativement satisfait. Le reste ? Du beefsteack pour nous faire vivre, ma
famille et moi...". Chaque année, on s'attendait à ce qu'il déclare forfait
puisque, depuis bien longtemps, il n'avait plus besoin de travailler. Mais
chaque année aussi, il y avait un nouveau Gabin sur les écrans. A mesure qu'il
vieillissait, il étonnait davantage. Les jaloux avaient beau ricaner dans son
sillage : "Il ne cesse de ressasser son vieux numéro, toujours le même", le
public, seul juge en définitive, applaudissait et des deux mains encore. Car il
n'y eut jamais qu'un seul Gabin. Comme il n'y eut qu'un seul Jouvet, un seul
Harru Baur, un seul Pierre Fresnay.
Il fonde, même, en 1963, sa maison
de production avec Fernandel, la Gafer. C'est en pensant aux films de Delannoy
et de Le Chanois que Truffaut a raison d'écrire à propos de Jean Gabin et de
Gérard Philipe : "Ce sont des artistes trop dangereux qui décident du scénario
ou le rectifient s'il ne leur plaît pas. Ils influencent la mise en scène,
exigent des gros plans. Ils n'hésitent pas à sacrifier l'intérêt du film à ce
qu'ils appellent leur standing et portent selon moi la responsabilité de
nombreux échecs". On peut supposer qu'il fut heureux comme un roi dans sa belle
maison, entourée de prés et de vergers, de pâturages pleins de bestiaux, à la
campagne. Il y vécut avec Dominique Fournier, sa troisième femme, mère de ses
trois enfants. Auparavant, il avait été uni pendant cinq ans à Gaby Basset, une
charmante comédienne, ensuite à Doriane. Mais Dominique fut la compagne des
jours les plus harmonieux. Parfois, rarement pourtant, le couple "allait en
soirée" et c'était tout un événement que l'apparition de cette légende sortant
de son refuge. Car il aimait par-dessus tout se terrer dans sa retraite dorée,
indifférent aux vanités du monde, terriblement blasé en somme, réaliste avant
tout au point que le cinéma n'avait plus du tout pour lui, et depuis longtemps,
le parfum de l'aventure.
Il aima passionnément la mer, ce Chevalier de
la Légion d'Honneur et quand il trépassa, ce fut vers elle qu'il retourna: ses
cendres furent répandues sur les flots, au large de la Bretagne, tel qu'il
l'avait souhaité. Ce qui plaît dans Gabin, c'est cette succession de symbole
qu'il a incarné. Sorte de Gaulliste, patriote, french lover (Dietrich...), un
lien affectif entre l'avant et l'après guerre.
La carrière de Gabin se
divise en 3 phases. Sa première phase comprend ses plus grands films, ses plus
beaux rôles, et surtout lui offre ses plus belles performances d'acteur: entre
36 et 39 il enchaîne Pépé le Moko, La Grande Illusion, Quai des brumes, La Bête
humaine, Le jour se lève. Romantique ou prolo, héroïque, il fait craquer les
femmes (et les yeux de Morgan), et devient une symbiose du Français d'avant la
guerre, moralement irréprochable mais toujours un peu voyou. Après la guerre,
la Star Gabin, qui aurait pu réussir à Hollywood, paresse dans des films plus
conventionnels. Pas de risques. Et déjà plus vieux que les jeunes premiers. Il
décline son personnage à l'infini, de Maigret à Valjean, on ne voit que Gabin à
l'écran. Une absence apparente de jeu qui s'étire jusqu'à la fin des années 50.
Les rôles sont plutôt bourgeois, parfois provocateurs. L'étincelle c'est En cas
de Malheur en 58, où Gabin devient un vieil homme, confronté à la jeune Bardot.
Deux époques s'entrechoquent. Mais pas encore deux cinémas.
A partir des
années 60, la Nouvelle Vague l'ignorant, il se laissera séduire par les apôtres
du polar à la française, Verneuil, Granier-Deferre... Et un contrat
assurance-vie avec Denys De La Patellière. Une fin de carrière à la fois
audacieuse et sans intérêt. En pilotage automatique. Et bien que ce soit Delon
qui lui rende hommage régulièrement, c'est avec Belmondo qu'il fera sa dernière
grande composition: Le singe en hiver lui donne l'occasion de passer le relais,
dans un soubresaut de folie éthylique et poétique. Feu d'artifice!
Jean
Gabin est mort le 15 novembre 1976 à Neuilly-sur-Seine,
Haut-de-Seine d'une leucémie.
FILMS
1930 - Chacun sa chance (Hans Steinhoff et René Pujol) 1930 - Méphisto
(Henri Debain, Nick Winter et René Navarre) 1931 - Paris Béguin (Augusto
Genina) 1931 - Tout ca ne vaut pas l'amour (Jacques Tourneur) 1931 -
Coeur de lilas (Anatole Litvak) 1931 - Pour un soir ( (Jean Godard) 1931
- Coeurs joyeux (Hanns Schwarz et Max de Vaucorbeil) 1932 - Gloria (Hans
Behrendt et Yvan Noé) 1932 - Les gaietés de l'escadrons (Maurice Tourneur)
1932 - La belle marinière (Harry Lachman) 1932 - La foule hurle (Raoul
Daumery et Howard Hawks) 1933 - L'étoile de valencia (Serge de Poligny)
1933 - Adieu les beaux jours (Johannes Meyer) 1933 - Le tunnel (Kurt
Bernhardt) 1933 - Du haut en bas (Georg Wilhelm Pabst) 1934 - Zouzou
(Marc Allégret) 1934 - Maria Chapdelaine (Julien Duvivier) 1934 -
Golgotha (Julien Duvivier) 1935 - Variétés (Nicols Farkas) 1935 - La
bandera (Julien Duvivier) 1936 - La belle équipe (Julien Duvivier) 1936
- Les bas fonds (Jean Renoir) 1936 - Pépé le moko (Julien Duvivier) 1937
- La grande illusion (Jean Renoir) 1937 - Le messager (Raymond Rouleau)
1937 - Gueule d'amour (Jean Grémillon) 1938 - Le quai des brumes (Marcel
Carné) 1938 - La bête humaines (Jean Renoir) 1939 - Le récif de corail
(Maurice Gleize) 1939 - Le jour se lève (Marcel Carné) 1940 - Remorques
(Jean Grémillon) 1942 - La péniche de l'amour (Fritz Lang) 1943 -
L'imposteur (Julien Duvivier) 1946 - Martin Roumagnac (Georges Lacombe)
1947 - Miroir (Raymond Lamy) 1948 - Au delà des grilles (René Clément)
1949 - La Marie du port (Marcel Carné) 1950 - Pour l'amour du ciel
(Luigi Zampa) 1951 - Victor (Claude Heimann) 1951 - La nuit est mon
royaume (Georges Lacombe) 1951 - Le plaisir (Max Ophüls) 1951 - La
vérité sur Bébé Donge (Henri Decoin) 1952 - La minute de vérité (Jean
Delannoy) 1952 - Fille dangereuse 1953 - Leur dernière nuit (Georges
Lacombe) 1953 - La vierge du Rhin (Gilles Grangier) 1953 - Touchez pas
au grisbi (Jean Becker) 1954 - L'air de Paris (Marcel Carné) 1954 -
Napoléon (Sacha Guitry) 1954 - Le port du désir 1954 - French Cancan
(Jean Renoir) 1954 - Razzia sur la chnouf (Henri Decoin) 1955 - Chiens
perdus sans collier (Jean Delannoy) 1955 - Gas oil (Gilles Grangier)
1955 - Des gens sans importance (Henri Verneuil) 1955 - Voici le temps
des assassins (Julien Duvivier) 1956 - Le sang à la tête (Gilles Grangier)
1956 - La traversée de Paris (Claude Autant-Lara) 1956 - Crime et
châtiment 1956 - Le cas du Dr Laurent (Jean-Paul Le Chanois) 1957 - Le
Rouge est mis (Gilles Grangier) 1957 - Maigret tend un piège (Jean Delannoy)
1957 - Les misérables (Jean-Paul Le Chanois) 1957 - Le désordre et la
nuit (Gilles Grangier) 1958 - En cas de malheur (Claude Autant-Lara)
1958 - Les grandes familles (Denis de La Patellière) 1958 - Archimède le
clochard (Gilles Grangier) 1959 - Maigret et l'affaire Saint Fiacre (Jean
Delannoy) 1959 - Rue des prairies (Denis de La Patellière) 1960 - La
baron de l'écluse (Jean Delannoy) 1960 - Les vieux de la vieille (Gilles
Grangier) 1961 - Le président (Henri Verneuil) 1961 - Le cave se rebiffe
(Gilles Grangier) 1962 - Un singe en hiver (Henri Verneuil) 1962 - Le
gentleman d'Epsom (Gilles Grangier) 1963 - Mélodie en sous sol (Henri
Verneuil) 1963 - Maigret voit rouge (Gilles Grangier) 1964 - Monsieur
(Jean-Paul Le Chanois) 1964 - L'âge ingrat (Gilles Grangier) 1965 - Le
tonnerre de Dieu (Denis de La Patellière) 1965 - Du rififi à Paname (Denis
de La Patellière) 1966 - Le jardinier d'Argenteuil (Jean-Paul Le Chanois)
1967 - Le soleil des voyous (Jean Delannoy) 1967 - Le pacha (Georges
Lautner) 1968 - Le tatoué (Denis de La Patellière) 1969 - Sous le signe
du taureau (Gilles Grangier) 1969 - Le clan des siciliens (Henri Verneuil)
1970 - La horse (Pierre Granier-Deferre) 1971 - Le chat (Pierre
Granier-Deferre) 1971 - Le drapeau noir flotte sur la marmite (Michel
Audiard) 1972 - Le tueur (Denis de La Patellière) 1973 - L'affaire
Dominici (Claude Bernard-Aubert) 1973 - Deux hommes dans la ville (José
Giovanni) 1974 - Verdict (André Cayatte) 1976 - L'année sainte (Jean
Girault) 1985 - Carne, L'Homme A La Camera (Christian-Jaque)
RECOMPENSES
1987
- César d'honneur, France.
1971
- Pour : Le chat - L'Ours d'argent pour
le meilleur acteur, Festival de Berlin,
Allemagne.
1959
- Pour : Archimède, le clochard -
L'Ours d'argent pour le meilleur acteur,
Festival de Berlin, Allemagne.
1954
- Pour : Touchez pas au grisbi - Coupe Volpi
pour le meilleur acteur, Festival de Venise,
Italie.
1954
- Pour : L'air de Paris - Coupe Volpi pour
le meilleur acteur, Festival de Venise,
Italie.
1951
- Pour : La nuit est mon royaume - Coupe
Volpi pour le meilleur acteur, Festival
de Venise, Italie.
INFOS
Nom
de naissance : Jean Alexis Gabin Moncorgé
Date
et lieu de naissance : 17-05-1904, à
Paris, France
Date
et lieu du décès : 15-11-1976,
à l'hôpital Américain
de Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, France
Cause
du décès : Crise cardiaque
à l'âge de 71 ans.
Divorcé
de l'actrice Gaby Basset (1925 - 1930) -
Gaby Basset est décédée
en 2001.
Divorcé
de la meneuse de revue Jeanne Mauchain (1933
- 1939)
Liaison
avec l'actrice Mireille Balin (1937)
Liaison
avec l'actrice Michèle Morgan (1939
- 1940)
Liaison
avec l'actrice Marlène Dietrich (1941
- 1947)
Marié
jusqu'à son décès au
mannequin Dominique Fournier (28.03.1949
- 1976) 3 enfants. (Dominique Fournier est
décédée en 2002)
Ses
trois enfants avec Dominique Fournier :
Florence (1950), Valérie (1952),
et Mathias (1956)
Les
autres enfants de Jean Gabin : Mary Moncorgé,
Cleia Moncorgé et Alexis Moncorgé
Jean
Gabin a été incinéré
et ses cendres ont été jetées
en pleine mer, au large de Brest.
DECORATIONS
1976
- Décoré de la Croix d'Officier
de l'Ordre National du Mérite
1964
- Chevalier de la Légion d'Honneur.
1963
- Il crée avec Fernandel la société
de production Gafer
1939
- 1945 - Croix de Guerre - Médaille
MilitaireCHANSONS
1974
- Maintenant je sais
1936
- Quand on s'promène au bord de l'eau
1934
- Viens Fifine
ANECDOTES
Fils
de Ferdinand Joseph Gabin Moncorgé
et d'Hélène Petit, qui était
chanteurs de café-concert le 17
mai 1904, il naît à Paris,
au 23 boulevard Rochechouart, sous le nom
de Jean Alexis Gabin Moncorgé.
Il
a six frères et soeurs aînés.
Il passera son enfance et son adolescence
à la campagne pour laquelle il gardera
toute sa vie une profonde affection, dans
le petit bourg campagnard de Mériel
du Val-d'Oise.
1919
: Alors qu'il a 15 ans, sa mère décède.
Il est mauvais élève et délaisse
le lycée Janson-de-Sailly à
Paris où il est inscrit et enchaîne
les petits métiers, garçon
de bureau à la compagnie parisienne
d'électricité, cimentier à
la gare de la Chapelle, maneuvre dans une
fonderie, magasinier aux magasins d'automobiles
de Drancy, vendeur de journaux.
1924
et 1925 il fait son service militaire dans
la marine militaire, et pendant une permission
du début de l'année 1925 il
épouse une admiratrice, la future
actrice Camille Basset, dite Gaby, avec
qui il n'aura pas d'enfant.
1928
: Il devient partenaire de Mistinguett,
qui vient de rompre avec Maurice Chevalier,
au Moulin-Rouge et au Bouffes-Parisiens
dont le directeur est le célèbre
auteur de l'époque Albert Willemetz.
Le
20 novembre 1933, il épouse à
Paris 16ème Jeanne Mauchain, meneuse
de revue et danseuse nue du Casino de Paris,
connue sous le nom de Doriane Mauchain (Son
père décède trois jours
avant son mariage).
Le
2 septembre 1939, il est mobilisé
dans la marine de guerre à Cherbourg,
pendant la Seconde Guerre mondiale. Il obtient
une permission exceptionnelle pour terminer
le film Remorques avec Michèle Morgan.
Ils ont une brève idylle.
Sa
deuxième épouse Jeanne Mauchain
était une ancienne fille de choeur
du casino de Paris. Après leur divorce,
il a été condamné à
lui payer 60 millions d'anciens francs Français.
Le
18 janvier 1943, il divorce de sa seconde
épouse Jeanne Mauchain et, déjà
très célèbre, il s'engage
dans les Forces françaises libres
du Général de Gaulle et participe
à la victoire des alliés comme
second maître chef du char Le Souffleur
du Régiment blindé des fusiliers
marins de la 2eme DB du général
Leclerc. Il est décoré de
la médaille militaire et de la Croix
de guerre. Il restera toute sa vie très
attaché à la marine.
1949
: Il se marie avec Christiane Fournier,
dite Dominique, mannequin chez le couturier
Lanvin, qui a déjà un fils
Jacki et avec qui il a trois enfants : Florence
Moncorgé-Gabin (1950), Valérie
(1952) et Mathias (1956).
1952
: Il réalise un de ses rêves
d'enfant en investissant le restant de sa
vie toute sa fortune au fur et à
mesure dans le domaine de " La Pichonnière
" à Moulins-la-Marche dans l'Orne,
en Normandie, sur lequel il fait construire
" La Moncorgerie ". Il se lance
dans l'élevage de près de
300 bovins et d'une écurie d'une
quinzaine de chevaux de course pour assouvir
sa passion pour l'élevage de chevaux.
Le
15 novembre1976, alors qu'il vient juste
de décider la vente de son domaine
Normand de La Pichonnière, il meurt
d'une crise cardiaque (il avait eu une alerte
en 1973 lors du tournage de deux hommes
dans la ville de José Giovanni) à
l'âge de 72 ans à l'hôpital
américain de Neuilly-sur-Seine. Ses
cendres seront dispersées dans la
mer d'Iroise, selon ses dernières
volontés, à vingt milles au
large des côtes bretonnes.
1981
: Le Monde du Cinéma lui rend hommage
en créant le Prix Jean Gabin, récompense
décernée tous les ans depuis
aux meilleurs espoirs masculins du Cinéma
Français.
1992
: La commune de Mériel du Val-d'Oise,
la commune de son enfance, a ouvert un musée
qui lui est dédié.