Yul Bryner devrait avoir : 104 ans

De son vrai nom Juli Borisovitch Bryner, Yul Brynner est né le 11 juillet 1920 à Vladivostok en Russie. Il est le fils de Boris Bryner, un ingénieur suisse, et de Marousia Blagоvidova (mongole) qui est la fille d’un médecin russe de confession juive. Ses parents l’ont prénommé Juli en l’honneur de son grand-père paternel, Jules Bryner.

En 1927, lorsque Boris Bryner quitte le domicile conjugal et abandonne sa famille, Marousia emmène ses enfants Yul et Vera à Harbin, en Chine, où ils fréquentent une école tenue par une YMCA. Puis, en 1934, tous les trois s’installent à Paris. Pour gagner sa vie, Yul Brynner joue de la guitare dans des nightclubs. Il rencontre des intellectuels tels que Jean Cocteau et devient apprenti au Théâtre des Mathurins. Puis, il travaille comme trapéziste au Cirque d’Hiver. Une grave chute de trapèze lui cause une quarantaine de fractures, et il doit abandonner le cirque.

Dès 1941, il part pour les États-Unis afin d’étudier le théâtre avec Michael Tchekhov. Il commence alors à se produire à Broadway sous le nom de Youl Bryner. Il fait ses débuts au cinéma en 1949 dans La Brigade des stupéfiants. À partir de 1951, il se rend célèbre en interprétant le Roi de Siam Mongkut dans la comédie musicale de Richard Rogers et Oscar Hammerstein II Le Roi et Moi. Pour ce rôle, il reçut en 1952 le Tony Award du meilleur acteur de comédie musicale dans un second rôle. Il joua 4 525 fois au théâtre le Roi de Siam, rôle pour lequel il se rasa le crâne ; cette comédie musicale fut transposée au cinéma en 1956 par Walter Lang, l'acteur y reprenant le même rôle. Pour cette prestation, celui qui se fait désormais connaître sous le nom de Yul Brynner remporte l’Oscar du meilleur acteur.

Yul Brynner eut quatre épouses et cinq enfants. En 1944, il épouse Virginia Gilmore (une actrice), avec laquelle il a un fils, Yul Jr., né en 1946. Au début des années 1950, il entretient une relation amoureuse avec Marlène Dietrich. Il divorce en 1960 pour se marier la même année avec Doris Kleiner (un mannequin chilien) qui lui donne une fille, Victoria, née en 1962. Après un divorce en 1967, il épouse Jacqueline Thion de La Chaume (veuve de Croisset), une Française avec laquelle il adopte deux filles nées au Viêt Nam, Mia, née en 1974, et Melody, née en 1975. Il divorce en 1981 et épouse en 1983 Kathy Lee (une danseuse), avec laquelle il reste jusqu’à son décès. Il a également un enfant né hors mariage, Lark, né en 1958 et élevé par sa mère.

Au milieu des années 1980, Yul Brynner apprend qu’il est atteint d’un cancer du poumon dû à sa consommation excessive de tabac (cinq paquets par jour). Il décide alors de tourner dans un spot publicitaire très poignant contre les risques du tabac: spot qui ne sera diffusé qu'après sa mort. Il décède le 10 octobre 1985 à New York, à l’âge de 70 ans. Ses cendres reposent dans le cimetière du monastère copte orthodoxe de Saint-Michel-de-Bois-Aubry, au hameau de Bois-Aubry sur la commune de Luzé en Touraine.

Très mystérieux sur ses origines, il a rendu son existence encore plus exotique qu'elle ne l'a été. Il a souvent prétendu s’appeler Taidje Khan, être mi-japonais, mi-suisse, et être né sur l’île de Sakhaline en 1920. Parfois il prétendait être originaire d'une famille gitane de l'ile de Sakhaline. En France durant les années 1930, on pouvait d'ailleurs l'entendre jouer des morceaux tziganes. Au moment de sa mort, on ignorait la vérité, elle ne sera dévoilée que des années plus tard par son fils Yul "Rock" Brynner II. Aujourd'hui encore, son année de naissance est sujet à débat.

Parfaitement francophone il se doublait généralement lui-même dans les versions francophones de ses films. Toutefois, c'est Georges Aminel (également la voix de Dark Vador) qui lui prêtait sa voix lorsqu'il ne se doublait pas lui même. Enfin, Yul Brynner était le parrain de l'écrivain Nathalie Rheims et de l'actrice Charlotte Gainsbourg.

FILMS

  • 1949 : La Brigade des stupéfiants (Port of New York) de László Benedek
  • 1956 : Le Roi et Moi (The King and I) de Walter Lang
  • 1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille
  • 1956 : Anastasia (Anastasia) d’Anatole Litvak
  • 1958 : Les Frères Karamazov (The Brothers Karamazov) de Richard Brooks
  • 1958 : Les Boucaniers (The Buccaneer) d’Anthony Quinn
  • 1959 : Le Voyage (The Journey) d’Anatole Litvak
  • 1959 : Le Bruit et la Fureur (The Sound and the Fury) de Martin Ritt
  • 1959 : Salomon et la Reine de Saba (Solomon and Sheba) de King Vidor
  • 1959 : Le Testament d'Orphée de Jean Cocteau
  • 1960 : Chérie, recommençons (Once more, with feeling) de Stanley Donen
  • 1960 : Un Cadeau pour le Patron (Surprise Package) de Stanley Donen
  • 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges
  • 1962 : Les Fuyards de Zahrain (Escape from Zahrain) de Ronald Neame
  • 1962 : Tarass Bulba (Taras Bulba) de J. Lee Thompson
  • 1963 : Les Rois du soleil (Kings of the Sun) de J. Lee Thompson
  • 1964 : Les Trois soldats de l'aventure (Flight from Ashiya) de Michael Anderson
  • 1964 : Le Mercenaire de Minuit (Invitation to a Gunfighter) de Richard Wilson
  • 1965 : Morituri (Morituri) de Bernhard Wicki
  • 1966 : L'Ombre d'un géant (Cast a Giant Shadow) de Melville Shavelson
  • 1966 : Opération opium (The Poppies Are Also Flowers) de Terence Young : le colonel Salem
  • 1966 : Le Retour des sept (Return of the Maginificent Seven) de Burt Kennedy
  • 1966 : La Fantastique histoire vraie d'Eddie Chapman (Triple Cross) de Terence Young
  • 1967 : La Griffe (The Double Man) de Franklin J. Schaffner
  • 1967 : Les Turbans rouges (The Long Duel) de Ken Annakin
  • 1968 : Pancho Villa (Villa Rides) de Buzz Kulik
  • 1968 : La Bataille de la Neretva (The Battle of Neretva) de Veljko Bulajic
  • 1969 : Le Gang de l’Oiseau d’Or (The File of the Golden Goose) de Sam Wanamaker
  • 1969 : La Folle de Chaillot (The Madwoman of Chaillot) de Bryan Forbes
  • 1971 : Adios Sabata (Adios Sabata) de Gianfranco Parolini
  • 1971 : Le Phare du bout du monde (The Light at the Edge of the World) de Kevin Billington
  • 1971 : Le Roman d’un voleur de chevaux (Romance at Horsethief) d’Abraham Polonsky
  • 1971 : Catlow (Catlow) de Sam Wanamaker
  • 1972 : Les Poulets (Fuzz) de Richard A. Colla
  • 1973 : Le Serpent (The Serpent) de Henri Verneuil
  • 1973 : Mondwest (Westworld) de Michael Crichton
  • 1975 : New York ne répond plus (The Ultimate Warrior) de Robert Clouse
  • 1976 : L'Ombre d'un tueur (Death Rage) d'Antonio Margheriti
  • 1976 : Les Rescapés du futur (Futureworld) de Richard T. Heffron

 

 

RECOMPENSES

 

  • 1957 - Pour : LE ROI ET MOI - Oscar - Meilleur acteur, États-Unis.
    1957 - Pour : ANASTASIA - Prix NBR - Meilleur acteur - National Board of Review, États-Unis.
    1956 - Pour : LE ROI ET MOI - Prix NBR - Meilleur acteur - National Board of Review, États-Unis.
    1956 - Pour : LES DIX COMMANDEMENTS - Prix NBR - Meilleur acteur - National Board of Review, États-Unis.

 

INFOS

 

  • Nom de naissance : Juli Borisovitch Bryner
  • Date et lieu de naissance : 11-07-1920, à Vladivostok, Sibérie, Russie
  • Date et lieu du décès : 10-10-1985, à New York City, New York, États-Unis
  • Cause du décès : Cancer du poumon à 65 ans
  • Yul Brynner a été incinéré, ses cendres reposent dans le petit cimetière du monastère orthodoxe de L'Abbaye de Bois-Aubry près de Luzé - Indre-et-Loire en France proche de Poitiers.
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  • Divorcé de Virginia Gilmore (1943 - 1960) 1 fils : Rocky (23.12.1946) et 1 fille : Lark (1958)
    Divorcé de Doris Kleiner (1960 - 1967) 1 fille : Victoria (05.11.1962)
    Divorcé de Jacqueline de Croisset (23.09.1971 - 1981)
    2 : filles adoptées, Mia (1974) et Melody (1975)
  • Marié jusqu'à son décès à Kathy Lee (1983 - 1985)

 

 

ANECDOTES

 

  • Fils de Boris Bryner et de Marousia Blagavidova.
  • Sa grand-mère paternelle est d'origine Mongol.
  • Les dates, lieu de naissance et même son véritable nom restent un mystère et peuvent varier selon les sources.
  • Son étoile se trouve au Walk of Fame au numéro 6162 sur Hollywood Boulevard.
  • Yul Brynner était un grand fan du chanteur Michael Jackson ; en 1984, lors des American Music Awards, il a tenu à lui témoigner toute son admiration depuis son domicile, le message était alors projeté sur grand écran à l'auditoire.

 

 

Source : Wikipedia

 

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