En 1918, Rita Hayworth naît à New York sous le nom de Margarita Carmen Cansino,
elle sera l’aînée d’une famille de trois enfants (deux jeunes frères). Son père,
Eduardo Cansino, danseur, assez célèbre, est d’origine sévillane. Le père
d’Eduardo, Don Antonio, a fondé avec ses sept enfants, un groupe de danseurs
andalous populaire, les « Dancing Cansinos », le charme latin étant à la mode
aux Etats-Unis. Sa mère Volga, née Haworth, elle-même danseuse, est fille
d’acteurs irlandais. Margarita vit une enfance difficile entre un père strict et
une mère qui deviendra alcoolique.
Dès ses premières années, elle se
produit dans la troupe familiale des « Dancing Cansino ». Elle danse notamment à
4 ans en Sévillane, avec éventail et castagnettes, à l’occasion d’un récital au
Carnegie Hall. « Travailler, travailler, c’est le seul mot que j’ai entendu
pendant mon enfance, confiera plus tard la star Rita Hayworth. Mes parents m’ont
appris à danser avant que je marche… » Son père, qu’elle admire, exige d’elle un
travail intense et lui impose des cours de danse particulièrement contraignants.
Mais le krach de Wall Street vient ébranler l’entente familiale, en même temps
que leurs finances. Leurs spectacles ne font plus recette et le groupe se
dissout. Eduardo quitte New York, entasse sa famille dans une roulotte et part
au hasard des routes. Persuadé que l’avenir est aux comédies musicales, il prend
la direction d’Hollywood, les latin-lovers étant toujours à la mode. Il fonde
une école de danse en 1928 à l’angle de Sunset Boulevard et de Vine Boulevard et
c’est un succès. Margarita y perfectionne son apprentissage et sera danseuse
professionnelle dès l'âge de 12 ans.
Mais les Cansino, bohèmes dans
l’âme, repartent sur les routes dans leur roulotte dès la première offre
intéressante. Eduardo continue de monter des spectacles et décide de prendre sa
fille, âgée de 14 ans, comme partenaire attitrée. Ils dansent des versions
modernes du tango espagnol et du boléro. Elle se vieillit, il se rajeunit et
passent pour un couple. Leur succès est inouï. Son père devient possessif envers
sa fille et surveille de près ses relations. Margarita travaille beaucoup,
jusqu’à vingt shows par semaine, dans des night-clubs à Hollywood, à Agua
Calienta à la frontière du Mexique, à Santa Monica, à Long Beach… Malgré ses
réticences, son père, déchiré entre l’amour de sa fille et son ambition de la
voir réussir, la pousse à prendre des cours de maintien et à passer des
castings.
En 1933, La Warner Bros. Pictures lui fait passer un bout
d’essai mais l’écarte, la jugeant trop ronde et de front trop étroit. D’autres
la trouvent trop brune ou elle n’a pas le look qui convient. C’est Winfield
Sheehan, vice-président de la Fox Film Corporation, qui la remarque, séduit par
son charme et son allure. Il lui fait signer un contrat, à condition qu’elle
change son prénom en Rita. Rita Cansino danse dans son premier film L’enfer
(1935) aux cotés de Spencer Tracy. Étouffée par son père et sa mère, devenue
alcoolique, Rita commence à prendre ses distances. Elle apparaît dans plusieurs
films de série B où elle incarne les filles exotiques, mexicaines, égyptiennes …
Mais quand la Fox fusionne avec la 20th Century Pictures pour devenir la 20th
Century Fox, le nouveau producteur en chef Darryl F. Zanuck la remplace par
Loretta Young alors qu’elle devait interpréter le rôle principal du film Ramona
(1936), et de plus la licencie.
C’est à ce moment qu’elle rencontre
Edward C. Judson, businessman arriviste, il s’intéresse à sa carrière et va
tenter de la propulser dans le cinéma. Rita, 19 ans, épouse Judson, 39 ans, en
1937, plus sans doute pour échapper à l’enfer de sa famille. Dés lors Judson va
la métamorphoser … Il lui fait prendre des cours de diction, la persuade de
changer totalement son « look », de se mettre à la diète, d’avoir recours à la
chirurgie esthétique pour creuser l’ovale de son visage en arrachant des
molaires et pour redessiner l’implantation de ses cheveux. Rita est trop brune
et trop « latino » après les semaines de torture avec les séances d’électrolyse,
il la teint en roux agressif.
Continuant ses plans, il la présente à
Harry Cohn, le patron de la Columbia Pictures, qu’il connaît bien. Le producteur
tombe sous le charme et lui fait signer un contrat de sept ans de 250 dollars
par semaine, il change son nom de Cansino par le nom de sa mère, Hayworth, pour
faire plus distingué (rajoutant un y, pour la distinguer de son oncle, Vinton
Haworth, aussi acteur). Elle tourne ensuite dans une douzaine de films qui lui
permettront d’acquérir plus de métier.
Harry Cohn, réputé pour sa
vulgarité, est obsédé par la jeune starlette qui refuse ses avances. Elle subira
une cour empressée. Il fera même installer des micros dans sa loge pour être au
courant de tous ses faits et gestes.
Rita Hayworth se fait enfin
remarquer dans le film d’Howard Hawks Seuls les anges ont des ailes malgré la
présence écrasante de ses deux célèbres partenaires Cary Grant et Jean Arthur
qui est alors la star de la Columbia. Rebutée par la grossièreté de Cohn, Jean
Arthur quittera d’ailleurs la Columbia. Rita gagne alors 2 500 dollars par
semaine et cette somme sera multiplié par dix au cours des années suivantes, sa
carrière démarre. Autant elle est réservée et introvertie dans sa vie privée,
autant elle s’épanouit dès qu’elle se trouve sous les spotlights.
George
Cukor qui lui avait fait passer des essais en 1938, la recommande à la
Metro-Goldwyn-Mayer pour un rôle secondaire très glamour dans Suzanne et ses
idées avec Joan Crawford. Harry Cohn la « prête » à la célèbre compagnie. Le
public réagit immédiatement, à tel point que la Columbia doit tirer un grand
nombre de photos publicitaires pour satisfaire ses admirateurs. Elle tournera à
la Columbia deux films dont The Lady in the question de Charles Vidor qui
deviendra son réalisateur fétiche et avec, pour la première fois, Glenn Ford
avec qui elle tournera cinq films.
Harry Cohn est maintenant sûr de la
valeur de Rita. Ne sachant encore très bien comment l’employer, il continue de
la « prêter » à d’autres compagnies plus célèbres. La Warner Bros pour deux
films dont The Strawberry Blonde de Raoul Walsh, avec James Cagney et Olivia de
Havilland, qui obtient un vif succès. La Warner essaye d’ailleurs de racheter le
contrat de Rita à la Columbia, en vain. La 20 th Century Fox pour Arènes
sanglantes film en Technicolor, avec Tyrone Power et Linda Darnell. Rouben
Mamoulian, le réalisateur a pourtant auditionné plus de 30 actrices pour le rôle
de Doña Sol, mais il finit par exiger de Darryl Zanuk qu’il fasse venir Rita au
casting. Dès qu’il la voit, il sait que c’est elle. Rita y réalise une
magnifique performance. Elle fait la couverture de tous les magazines et la une
des quotidiens, Rita Hayworth est désormais lancée. Zanuck la réclamera encore,
persuadé maintenant de son impact auprès du public dans Mon amie Sally d’Irving
Cummings avec Victor Mature, avec qui elle aura une liaison, et pour Six destins
de Julien Duvivier.
L’actrice se remet à la danse pour des comédies
musicales comme Musique dans mon cœur et tourne dans deux petits bijoux avec
Fred Astaire, L'Amour vient en dansant et Ô toi ma charmante. L’alchimie
électrique des deux interprètes touche le public et à la grande joie des
spectateurs, le couple explose littéralement l’écran.
En 1941, grâce à
une photo parue en couverture dans Life magazine, elle obtient une popularité
considérable auprès des GI américains engagés dans la Seconde Guerre mondiale.
C’est le règne des pin-up girls et Rita sera, avec Betty Grable, sans doute la
plus populaire auprès de ces soldats qui épinglent les photos de leur star aux
murs de leurs chambrées. Rita participera en 1943, à des visites de bases
militaires et hôpitaux et à une immense tournée pour soutenir le moral des
troupes (On la voit en particulier en compagnie de Marlène Dietrich). Elle
divorcera entre-temps (22 mai 1942) d’un Edward Judson devenu menaçant, violent
et d’une jalousie maladive.
Orson Welles, acteur et réalisateur de génie,
est subjugué également par la célèbre photo de Life et entreprend de séduire «
la plus belle femme des Etats-Unis. » La star succombe à la passion et la
détermination de Welles et ils se marient à la sauvette le 7 septembre 1943.
Malgré ses réticences, elle suit Orson à Washington lors de ses campagnes
électorales.
Elle tourne alors, dans une comédie musicale La Reine de
Broadway avec Gene Kelly. À sa sortie en 1944, le film est un succès sans
précédent qui lui vaudra, cette fois, la renommée internationale. Ce film,
précurseur des grands films musicaux des années cinquante, mettra en valeur les
véritables qualités de danseuse de Rita et révélera les talents de chorégraphe
de Gene Kelly (et de Stanley Donen), notamment dans le fameux numéro « The alter
ego dance » où il danse avec lui-même. Elle tournera encore deux films musicaux,
Cette nuit est toujours de Victor Saville (1945), et L'Étoile des étoiles
d’Alexander Hall (1947). Jusqu’à la fin des années cinquante, quel que soit le
genre de ses films, le public attendra « son » numéro musical. Malheureusement,
elle n’a pas beaucoup de voix et toutes ses chansons sont doublées, un secret
que la Columbia gardera jalousement.
Puis vint l’apothéose, la bombe
Gilda, film phare dans la carrière de Rita. Incarnation de la femme fatale, Rita
Hayworth atteint son apogée dans ce film noir, de Charles Vidor, son réalisateur
fétiche. Dans une scène, devenue morceau d’anthologie, Gilda vêtue d’un fourreau
noir retire ses longs gants en chantant l’incendiaire chanson « Put the blame on
mame », elle entrera à jamais dans la légende et ce « strip tease » suggéré,
sera un des sommets de l’érotisme au cinéma. Son image sera collée sur une des
premières bombes atomiques, baptisée Gilda, larguée le 1er juillet 1946 sur
l’atoll de Bikini. Rita dira : « Je hais la guerre ; toute cette histoire autour
de cette bombe me rend profondément malade. »
Malgré la naissance de sa
première fille, Rebecca, le mariage de Rita et d’Orson bat de l’aile. Alors
qu’ils sont en instance de divorce, Orson Welles lui offre, comme un cadeau de
rupture, son meilleur film La Dame de Shanghai. Aux journalistes qui lui demande
pourquoi ce film, elle répond « Je le devais à Orson ». Au plus grand effroi et
fureur de Cohn, Welles fit couper la flamboyante chevelure de Rita et la teint
en blonde. Désastre financier, certainement imputable au fait qu’il s’agisse
d’une œuvre d’auteur et non d’un film spécialement construit autour de la star.
Le final du film sera une autre séquence d’anthologie : l’extraordinaire scène
de massacre dans un labyrinthe de miroirs où Elsa Bannister (Rita Hayworth)
agonisera au milieu de ses reflets multipliés par les débris de glaces
effondrées sous le choc des balles. Elle dira d’Orson Welles « Il est entré dans
ma vie comme une fusée lançant des comètes de feu ». Le divorce est prononcé le
10 novembre 1947.
Après Gilda, les cachets de Rita sont considérables.
Elle crée la Beckworth Corporation Production (Beckworth : association des noms
Becky et Hayworth) et produira deux films Les Amours de Carmen et L’affaire de
Trinidad.
Rita Hayworth décide, en 1948, de partir quelques temps en
Europe. Le 3 juillet, lors d’une fête à Cannes donnée par Elsa Maxwell, célébre
chroniqueuse américaine, Rita est présentée au prince Aly Khan. Un an plus tard,
le 27 mai, au terme d’une liaison placée sous le feu des tabloïds, Rita Hayworth
devient princesse et se marie à Vallauris dans un faste purement hollywoodien.
Elle aura une deuxième fille de cette union, Yasmina. Elle séjourne alors
souvent à Cannes, dans la villa qu'y possède son mari (le Château de l'Horizon).
Mais le conte de fées est de courte durée. Rita qui voulait fuir Hollywood
retrouve d’autres fastes encore plus contraignants et de plus, elle subit les
tendances polygames de son mari, ce qui la blesse profondément. Le couple
divorce en 1953.
Elle fait son retour à Hollywood en 1952 dans L’Affaire
de Trinidad. Ce film est lancé comme un nouveau Gilda, mais le charme n’agit
pas. Sa popularité est toujours importante, elle aborde le genre biblique dans
Salomé, beau succès commercial, où elle danse voluptueusement la danse des sept
voiles et elle est toujours aussi sensuelle dans le film La Belle du
Pacifique.
Elle se retire à nouveau durant quelques années, qui seront
marquées par un quatrième mariage désastreux (1953) avec Dick Haymes, ancien
chanteur des orchestres de Benny Goodman et de Jimmy Dorsey, qui deviendra
violent avec elle, ils finissent par divorcer fin 1955.
Elle refuse,
pendant cette période, le rôle de Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus,
qui lui rappelle trop sa vie personnelle.
Elle revient au cinéma en 1957
pour L'Enfer des tropiques avec Robert Mitchum et remporte encore de grands
succès dans d’excellents films comme La Blonde ou la rousse son dernier film à
la Columbia, Tables séparées, Ceux de Cordura. Elle épouse en 1958, son
cinquième mari, James Hill, rencontré lors du tournage de La Blonde ou la rousse
et dont elle divorce très rapidement en 1961. Son déclin est amorcé et les
années soixante voient son penchant pour l’alcool se répercuter fâcheusement sur
son physique. Après quelques films mineurs, elle fera encore de belles
compositions dans Le Plus grand cirque du monde avec John Wayne, dans Piège au
grisbi où elle retrouve son partenaire et ami Glenn Ford et dans La Route de
Salina pour le rôle d’une mère infortunée propriétaire d’un bar où elle montra
encore ses réelles qualités d’actrice. Elle disparaît des écrans suite à La
Colère de Dieu où son ami Robert Mitchum l’impose dans le rôle de Senora de la
Plata.
En 1980, un médecin diagnostique chez la star la maladie
d'Alzheimer. En 1981, elle est placée sous la tutelle d’une de ses deux filles,
la princesse Yasmina Aga Khan. Rita Hayworth s’éteint à New York le 14 mai 1987.
FILMS
1935
: L'Enfer (Dantes inferno) d'Harry Lachmann : Une danseuse
1935
: Under the pampas moon de James Tinling : Carmen
1935
: Charlie Chan en Egypte (Charlie Chan in Egypt) de
Louis King : Nayda
1935
: Paddy O'Day de Lewis Seiler : Tamara Petrovitch
1936
: Human Cargo d'Allan Dwan : Carmen
1936
: Meet Nero Wolfe d'Herbert Biberman : Maria Maringola
1936
: Rebellion de Lynn Shores : Paula Castillo
1937
: Old Louisiana d'Irving V. Willat : Angela Gonzales
1937
: Hit the Sadle de Mack V. Wright : Rita
1937
: Trouble in Texas de R. N. Bradbury : Carmen Serano
1937
: Criminels de l'air (Criminals of the air) de Charles
C. Coleman : Rita
1937
: Girls can play de Lambert Hillyer : Sue Collins
1937
: The Game that kills de D. Ross Lederman : Betty Holland
1937
: Paid to dance de Charles C. Coleman : Betty Morgan
1937
: Le Fantôme du cirque (The Shadow) de Charles C. Coleman
: Marie Gillespie
1938
: Who killed Gail Preston ? de Leon Barsha : Gail Preston
1938
: Special inspector de Leon Barsha : Patricia Lane
1938
: Miss catastrophe (There's Always a Woman) d'Alexander
Hall : Mary
1938
: Convicted de Leon Barsha : Jerry Wheeler
1938
: Juvenile court de D. Ross Lederman : Marcia Adams
1938
: The Renegade Ranger de David Howard : Mary
1939
: Homicide Bureau de de Charles C. Coleman : J.G. Bliss
1939
: The Lone Wolf Spy Hunt de Peter Godfrey : Karen
1939
: Seuls les anges ont des ailes (Only angels have wings)
de Howard Hawks : Judy McPherson
1940
: Musique dans mon cœur (Music in my heart) de Joseph
Santley : Patricia Patsy O'Malley
1940
: Blondie on a Budget de Frank R. Strayer : Patricia
Patsy O'Malley
1940
: Suzanne et ses idées (Susan and God) de George Cukor
: Leonora Stubbs
1940
: The Lady in question de Charles Vidor : Natalie Roguin
1940
: L'Ange de Broadway (Angels over Broadway) de Ben Hecht
et Lee Garmes : Nina Barone
1941
: The Strawberry Blonde de Raoul Walsh : Virginia Brush
1941
: Affectionately Yours de Lloyd Bacon : Irene Malcom
1941
: Arènes sanglantes (Blood and sand) de Rouben Mamoulian
: Dona Sol des Muire
1941
: L'Amour vient en dansant (You'll never get rich) de
Sidney Lanfield : Sheila Winthrop
1942
: Mon amie Sally (My Gal Sal) de Irving Cummings : Sally
Elliot
1942
: Six destins (Tales of Manhattan) de Julien Duvivier
: Ethel Halloway
1942
: Ô toi ma charmante (You were never lovelier) de William
A. Seiter : Maria Acuña
1944
: La Reine de Broadway (Cover girl) de Charles Vidor
: Rusty Parker
1945
: Cette nuit et toujours (Tonight and every night) de
Victor Saville : Rosalind Bruce
1946
: Gilda, film de Charles Vidor : Gilda Mundson Farell
1947
: L'Étoile des étoiles (Down to Earth) de Alexander
Hall : Kitty Pendelton/Terpsichore
1948
: La Dame de Shanghai (The lady From Shanghai) de Orson
Welles : Elsa « Rosalie » Bannister
1948
: Les Amours de Carmen (The Loves of Carmen) de Charles
Vidor : Carmen Garcia
1952
: Champagne safari de Jackson Leighter - Documentaire
1952
: L'Affaire de Trinidad (Affair of Trinidad) de Vincent
Sherman : Chris Emery
1953
: Salomé (Salome) de William Dieterle : Princesse Salomé
1953
: La Belle du Pacifique (Miss Sadie Thompson) de Curtis
Bernhardt : Sadie Thompson
1957
: L'Enfer des tropiques (Fire down bellow) de Robert
Parrish : Irena
1957
: La Blonde ou la rousse (Pal Joey) de George Sidney
: Vera Simpson
1959
: Tables séparées (Separate tables) de Delbert Mann
: Ann Shankland
1959
: Ceux de Cordura (They came to Cordura) de Robert Rossen
: Adelaide Geary
1959
: Du sang en première page (The Story on page one) de
Clifford Odets : Josephine « Jo » Brown Morris
1962
: Les Joyeux Voleurs (The Happy Thieves) de George Marshall
: Eve Lewis
1964
: Le Plus Grand Cirque du monde (Circus World) de Henry
Hathaway : Lili Alfredo
1965
: Piège au grisbi (The Money trap) de Burt Kennedy :
Rosalie Kelly
1966
: Opération opium (The Poppies Are Also Flowers) de
Terence Young : Monique Markos
1967
: Peyrol le boucanier (The Rover) de Terence Young :
Aunt Caterina
1969
: Le Bâtard (I Bastardi) de Duccio Tessari : Martha
1971
: Sur la route de Salina (Road to Salina) de Georges
Lautner : Mara
1971
: The Naked zoo de William Grefe : Mrs Golden
1972
: La Colère de Dieu de Ralph N
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