Fernandel devrait avoir : 120 ans

Fernandel, de son vrai nom Fernand Joseph Désiré Contandin, est un chanteur et acteur français né le 8 mai 1903 à Marseille et mort le 26 février 1971 à Paris.

Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, champion du box-office qui attira plus de 100 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'après-guerre, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également brillé dans les compositions plus dramatiques notamment dans La Vache et le Prisonnier, Naïs ou Heureux qui comme Ulysse.

Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussi, Ignace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à sa fameuse « gueule de cheval » comme il se plaisait à le dire lui-même, il acquit une popularité telle en France et dans le monde que le général de Gaulle déclara qu'il était le seul Français à être aussi célèbre que lui. Son succès ne s'est jamais démenti. Marcel Pagnol dit aussi de lui : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin ».

Il est le père du chanteur comédien Franck Fernandel et le grand-père de l'écrivain Vincent Fernandel ainsi que le frère du comédien Fransined.

Né le 8 mai 1903 au 73, boulevard Chave à Marseille, il est le fils de M. et Mme Denis Contandin qui lui attribuent les prénoms de Fernand, Joseph et Désiré3. Son père, comptable, mais aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de Sined et sa mère, comédienne amatrice également, décèlent rapidement le talent du jeune Fernand. Celui-ci suit souvent son père lors des concerts qu'il organise dans la banlieue marseillaise en montant sur les planches. C'est à l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs qu'il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille.

Fernandel a deux frères, Auguste Marcel Sined (anagramme de Denis, prénom de leur père) , son aîné de 6 ans (avec lequel il sera un temps Fernand Sined), et Francis Fransined (plus jeune que lui de 11 ans), ainsi qu'une sœur.

À sa sortie de l'école, le père de Fernand le place à la Banque nationale du crédit de laquelle il ne tarde pas à se faire congédier. Il enchaîne ensuite les petits boulots alimentaires, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans de nombreuses banques, mais sa passion du tour de chant et son caractère volage ne lui permettent pas de s'assurer une situation stable.

En parallèle, il monte sur scène comme chanteur, comique troupier dans les cafés-concerts, où il surprend par son profil chevalin.

Andrex, comédien et ami de l'acteur, raconte à son propos : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public4. »

Le 4 avril 1925, à 22 ans, il épouse Henriette Manse, la sœur d'un inséparable copain1. Ils auront trois enfants : Josette en 1926, Janine en 1930 et Franck en 1935. C'est à la mère d'Henriette que fut attribuée l'origine de son pseudonyme Fernandel, celle-ci, voyant le jeune Fernand si empressé auprès de sa fille dit en riant : « Fernand d'Elle... », phrase qui fit immédiatement mouche et fut adoptée par le comédien pour en faire son nom de scène3. Cependant il est aussi probable que Fernandel vienne directement de l'occitan, qui signifie "petit Fernand". Il effectue son service militaire un mois après son mariage. Affecté au 93e régiment d'artillerie de montagne de Grenoble, il est libéré le 29 avril 1926.

Le 7 décembre 1928, il monte à Paris et se produit au Bobino. Devant le succès de cette prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Malgré la mort de son père le 10 mars 1930, il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontant, rue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là qu'Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketchs intercalés entre les numéros de danse. Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir3. 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel.

L'année suivante en 1931 Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans "On purge bébé", d'après la pièce de Georges Feydeau. Toujours en 1931 il est pour la première fois la vedette d'un film "Le rosier de madame Husson" de Bernard Deschamps tiré d'une nouvelle de Guy de Maupassant, où il interprète un rôle qu'on lui confiera souvent par la suite : celui d'un jeune homme niais (en l'occurrence ici un puceau qui perd sa virginité dans un lieu de plaisir).

Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque, Un de la légion et François Ier (1936), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951).

Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qui y sont interprétées deviennent des « tubes », comme Ignace, Simplet ou Félicie aussi.

En 1939, suite à la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre » à Marseille dans le 15e escadron du train des équipages. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde5, puis démobilisé suite à la signature de l'armistice. Il a entre temps enregistré Francine6 (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande.

Ses films des années 1940 seront peu marquants, essentiellement des navets (« Turkey en anglais »)7 tournés pour la Continental-Films8. Dans les années 1950, il retrouve le succès grâce à Julien Duvivier et à la série des Don Camillo, tirés de l'œuvre de Giovannino Guareschi, où un curé et un maire communiste se livrent une lutte d'influence dans un petit village en Italie : Le Petit Monde de Don Camillo (1951), Le Retour de Don Camillo (1953). Puis, avec d'autres réalisateurs, La Grande Bagarre de Don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et les Contestataires, film qu'il commence à tourner en 1970 mais qu'il ne pourra achever, victime d'un cancer du poumon qui allait l'emporter.

Parmi les autres grands succès cinématographiques de Fernandel, notons aussi L'Auberge rouge (1951), Ali Baba et les Quarante voleurs (1954), film de Jacques Becker et surtout La Vache et le Prisonnier, film d'Henri Verneuil tourné en 1959.

Il a fondé avec Jean Gabin la société de production Gafer en 19639. Leur première production sera L'Âge ingrat de Gilles Grangier.

Fernandel a également remporté un grand succès avec les enregistrements des textes des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses, Le Secret de maître Cornille ou Le Sous-préfet aux champs.

Fernandel a aussi été le réalisateur de trois de ses films : Simplet en 1942, Adrien en 1943 et sur un scénario de Sacha Guitry : Adhémar ou le Jouet de la fatalité en 1951.

Le 18 janvier 1953 alors qu'il était à Rome avec sa fille Jeanine, Pie XII le pria de venir au Vatican afin, dit-il, de faire la connaissance « du plus connu des prêtres de la chrétienté après le pape ».

Il a été écrit que Fernandel souffrait d'acromégalie. Atteint d'un cancer, il meurt d'un arrêt cardiaque, à cause de la fatigue imposée par la maladie et les traitements, le 26 février 1971 dans son appartement de l'avenue Foch à Paris. Il est inhumé au cimetière de Passy.

Il était propriétaire d'une villa à Carry-le-Rouet et d'une vaste demeure à Marseille, Les Mille Roses.

BOX OFFICE

Fernandel est l'acteur français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles : 195 millions entre 1945 et 1970, soit environ 250 millions durant toute sa carrière. Ses films ayant eu la plus grosse audience sont  :

Le Petit Monde de don Camillo (1951) : 12,79 millions d'entrées

La Vache et le Prisonnier (1959) : 8,84 millions d'entrées

Le Retour de don Camillo (1952) : 7,42 millions d'entrées

La Cuisine au beurre (1963) avec Bourvil : 6,39 millions d'entrées

 

FILMS

1930 : Le Blanc et le Noir de Robert Florey : Le groom vierge

1931 : On purge bébé de Jean Renoir : Le cousin Horace Truchet

1931 : Paris Béguin d'Augusto Genina : Ficelle, un petit truand

1931 : Cœur de lilas d'Anatole Litvak : Le garçon d'honneur

1931 : Le Rosier de Madame Husson de Bernard Deschamp : Isidore, le rosier

1932 : Pas de femmes de Mario Bonnard : Casimir

1932 : Un homme sans nom de Gustav Uschiki : Julot

1932 : Les Gaietés de l'escadron de Maurice Tourneur : Le soldat Vanderague, le brimé

1932 : le Jugement de minuit ou Le Vengeur d'Alexandre Esway : Sam Hackitt

1933 : Le Coq du régiment de Maurice Cammage : Le soldat Médard

1933 : L'Ordonnance de Victor Tourjansky : Étienne

1933 : D'amour et d'eau fraîche de Félix Gandéra : Eloi, le chauffeur

1933 : La Garnison amoureuse de Max de Vaucorbeil : Le deuxième classe Frédéric

1933 : Adémaï aviateur de Jean Tarride : Méchelet, le camarade d'Adémaï

1933 : La Porteuse de pain de René Sti : Billenbuis, un boulanger

1934 : Une nuit de folies de Maurice Cammage : Fernand, le barman

1934 : Le Chéri de sa concierge de Guarino-Glavany : Eugène Crochard

1934 : L'Hôtel du libre échange de Marc Allégret : Boulot, le garçon d'étage

1934 : Le Train de 8 heures 47 d'Henry Wulschleger : Le cavalier Croquebol

1934 : Angèle de Marcel Pagnol : Saturnin, le valet de ferme

1934 : Les Bleus de la marine de Maurice Cammage : Lafraise, un marin du "Victorieux"

1934 : Le Cavalier Lafleur de Pierre-Jean Ducis : Fernand, Gaëtan Lafleur, le réserviste

1935 : Ferdinand le noceur de René Sti : Fernand Piat, préparateur en pharmacie

1935 : Jim la Houlette d'André Berthomieu : Jacques Moluchet, écrivain "nègre"

1935 : Les Gaietés de la finance ou Bengali VII de Jack Forrester : Le banquier Marivol et le tailleur Lambinet

1936 : Un de la légion de Christian-Jaque : Fernand, Esculape, Siméon Espitalion, brave homme embarqué par erreur à la Légion étrangère

1936 : Josette de Christian-Jaque : Albert Durandal

1936 : François Ier ou Les Amours de la Ferronnière de Christian-Jaque : Honorin, régisseur de théâtre et Honorin des Meldeuses

1937 : Les Dégourdis de la 11e de Christian-Jaque : L'ordonnace Patard, le premier dégourdi

1937 : Ignace de Pierre Colombier : Ignace Boitaclou, jeune paysan incorporé

1937 : Un carnet de bal de Julien Duvivier : Fabien Coutissol, le coiffeur

1937 : Les Rois du sport de Pierre Colombier : Fernand, garçon de café

1937 : Regain ou Arsule de Marcel Pagnol : Urbain Gédémus, le rémouleur

1938 : Hercule ou L'Incorruptible d'Alexandre Esway : Hercule Maffre, pêcheur provençal, héritant d'un grand journal

1938 : Le Schpountz ou La Fausse vocation de Marcel Pagnol : Irénée Fabre, commis-épicier

1938 : Barnabé d'Alexander Esway : Barnabé, flûtiste occasionnel

1938 : Ernest le rebelle de Christian-Jaque : Ernest Pic, steward, accordéoniste à bord d'un navire

1938 : Tricoche et Cacolet de Pierre Colombier : Tricoche, détective privé

1938 : Les Cinq Sous de Lavarède de Maurice Cammage : Armand Lavarède, le cousin de Mr Richard

1938 : Raphaël le tatoué ou C'était moi de Christian-Jaque : Modeste Manosque, veilleur de nuit alias : Raphaël

1939 : Berlingot et Compagnie de Fernand Rivers : François, marchand de berlingots

1939 : Fric-Frac de Maurice Lehmann : Marcel, l'employé de la bijouterie

1939 : L'Héritier des Mondésir ou C'est un mystère d'Albert Valentin : Bien-Aimé, le facteur - Le baron de Mondésir et ses aïeux

1940 : Monsieur Hector ou Le Nègre du Negresco de Maurice Cammage : Hector, le valet de chambre

1940 : La Fille du puisatier de Marcel Pagnol : Félipe Rambert, l'assistant de Pascal

1940 : Un chapeau de paille d’Italie de Maurice Cammage : Fadinard, le jeune marié

1940 : La Nuit merveilleuse de Jean-Paul Paulin : Le berger

1941 : L'Acrobate de Jean Boyer : Ernest Sauce, maître d'hôtel

1941 : Le Club des soupirants de Maurice Gleize : Antoine Valoisir, chasseur de papillons

1941 : Les Petits Riens de Raymond Leboursier : Mr Astier

1942 : Simplet de Fernandel : Simplet, le "fada" de Miéjour

1942 : La Bonne Étoile de Jean Boyer : Auguste dit "Guste", pêcheur provençal

1942 : Ne le criez pas sur les toits de Jacques Daniel-Norman : Vincent Fleuret, préparateur du professeur Léonard

1943 : Une vie de chien ou Médor de Maurice Cammage : Gustave Bourdillon, professeur dans un institut

1943 : La Cavalcade des heures d'Yvan Noé : Antonin

1943 : Adrien de Fernandel : Adrien Moulinet, encaisseur à la banque Nortier

1944 : Le Mystère Saint-Val de René Le Hénaff : Désiré, Henri Le Sec, détective

1945 : Naïs ou Toine de Raymond Leboursier : Toine, l'ouvrier agricole bossu

1945 : Les Gueux au paradis de René Le Hénaff : Pons, un joyeux drille

1945 : L'Aventure de Cabassou de Gilles Grangier : Marius Cabassou, architecte

1946 : Pétrus de Marc Allégret : Pétrus, photographe

1947 : La Parade du rire de Roger Verdier

1947 : Cœur de coq ou Affaires de cœur de Maurice Cloche : Tulipe Barbaroux, ouvrier imprimeur

1947 : Émile l'Africain de Robert Vernay : Emile Boulard, accessoiriste

1948 : Si ça peut vous faire plaisir de Jacques Daniel-Norman : Martial Gonfaron, aboyeur à la salle des ventes de Cassis

1948 : L'Armoire volante de Carlo Rim : Alfred Puc, percepteur

1949 : L'Héroïque Monsieur Boniface de Maurice Labro : Mr Boniface, étalagiste

1949 : On demande un assassin de Ernst Neubach : Bob Laurent, le fils de famille

1950 : Casimir de Richard Pottier - Casimir, représentant en aspirateurs

1950 : Meurtres de Richard Pottier - Noël Annequin, paysan et mari d'Isabelle

1950 : Tu m'as sauvé la vie de Sacha Guitry - Fortuné Richard, clochard

1950 : Uniformes et grandes manœuvres de René Le Hénaff - Luc, portier du "Miramar", et André Duroc

1951 : Topaze de Marcel Pagnol - Albert Topaze, professeur à l'institution "Muche"

1951 : Boniface somnambule de Maurice Labro - Victor Boniface, détective dans un grand magasin

1951 : Je suis de la revue (Botta e riposta) de Mario Soldati : Fernand

1951 : Adhémar ou le jouet de la fatalité de Fernandel - Adhémar Pomme, ordonnateur de pompes funèbres, garde malade, souffleur...

1951 : L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara - Le moine

1951 : La Table aux crevés d'Henri Verneuil - Urbain Coindet, paysan et conseiller municipal

1951 : Le Petit Monde de Don Camillo de Julien Duvivier - Don Camillo, le curé

1952 : Coiffeur pour dames de Jean Boyer - Marius dit: Mario, coiffeur pour dames

1952 : Le Fruit défendu d'Henri Verneuil - Le docteur Charles Pellegrin

1952 : Le Boulanger de Valorgue d'Henri Verneuil - Félicien Hébrard, boulanger

1952 : Le Retour de Don Camillo de Julien Duvivier - Don Camillo, le curé

1953 : Carnaval ou Dardamelle d'Henri Verneuil - Dardamelle, l'architecte

1953 : L'Ennemi public numéro un d'Henri Verneuil - Joé Calvet, l'américain myope

1953 : Mam'zelle Nitouche (Santarellina) d'Yves Allégret - Célestin Floridor, professeur de musique

1954 : Le Mouton à cinq pattes d'Henri Verneuil - Édouard Saint-Forget, le père, Alain, le fils esthéticien, Désiré, le fils laveur de vitres, Étienne, le fils loup de mer, Bernard, le fils journaliste et Charles, le fils abbé

1954 : Ali Baba et les quarante voleurs de Jacques Becker - Ali Baba, le serviteur de Cassim

1954 : Le Printemps, l'automne et l'amour de Gilles Grangier - Fernand "Noël" Sarrazin, patron nougatier

1955 : La Grande Bagarre de Don Camillo de Carmine Gallone - Don Camillo, le curé

1956 : Don Juan (El amor de Don Juan) de John Berry - Sganarelle, le valet de Don Juan

1956 : Le Couturier de ces dames de Jean Boyer - Fernand Vignard, couturier pour dames

1956 : Sous le ciel de Provence de Mario Soldati, adaptation du roman Quatre pas dans les nuages (Quattro passi fra le nuvole) d'Alessandro Blasetti - Paul Verdier, représentant en chocolat

1956 : Honoré de Marseille de Maurice Regamey - Protis, le guerrier grec, Honorius, le romain et Honoré

1956 : Le Tour du monde en quatre-vingts jours (Around the World in Eighty Days) de Michael Anderson, d'après le roman éponyme de Jules Verne - Le cocher de fiacre à Paris

1956 : L'Homme à l'imperméable de Julien Duvivier - Albert Constantin, clarinettiste

1957 : Sénéchal le magnifique de Jean Boyer - Sénéchal, comédien d'une troupe théâtrale

1957 : À Paris tous les deux (Paris Holiday) de Gerd Oswald - Fernydel, l'artiste français

1957 : Le Chômeur de Clochemerle de Jean Boyer - Baptiste Lachaud dit: "Titin", chômeur

1957 : La loi, c'est la loi de Christian-Jaque - Ferdinand Pastorelli, douanier français

1958 : La Vie à deux de Clément Duhour - Marcel Gaboufigue, mari de Marguerite

1958 : Les Vignes du seigneur de Jean Boyer - Henri Levrier, l'ami de la famille

1958 : Le Confident de ces dames de Jean Boyer - Guiliano Goberti, vétérinaire

1959 : Le Grand Chef d'Henri Verneuil - Antoine Venturen, employé d'une station-service

1959 : La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil - Charles Bailly, prisonnier de guerre

1960 : Crésus de Jean Giono - Jules, le berger de Provence

1960 : Le Caïd de Bernard Borderie - Justin Migonet professeur de philosophie

1960 : Cocagne de Maurice Cloche - Marc- Antoine, chauffeur de benne de nettoiement

1961 : Le Jugement dernier (Il giudizio universale) de Vittorio De Sica - Le veuf

1961 : Dynamite Jack de Jean Bastia - Antoine Espérendieu, collecteur d'impôts et Dynamite Jack, le bandit

1961 : Don Camillo Monseigneur de Carmine Gallone - Don Camillo, évêque

1961 : L'assassin est dans l'annuaire de Léo Joannon - Albert Rimoldi, timide employé de banque

1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier - L'homme qui se prend pour Dieu

1962 : En avant la musique de Georges Bianchi - Attilio Capellaro, aubergiste

1962 : Le Voyage à Biarritz de Gilles Grangier - Guillaume Dodut, chef de gare de Puget-sur-Var

1963 : Blague dans le coin de Maurice Labro - Jeff Burlington, le comique

1963 : Le Bon roi Dagobert de Pierre Chevalier - M. Pelletan et le roi Dagobert

1963 : La Cuisine au beurre de Gilles Grangier - Fernand Jouvin, prisonnier de guerre

1964 : Relaxe-toi chérie de Jean Boyer - François Faustin

1964 : L'Âge ingrat de Gilles Grangier - Adolphe Lartigue, le père d'Antoine

1965 : Don Camillo en Russie de Luigi Comencini - Don Camillo, le curé

1965 : La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky - Charles Migue, un collègue de Pelepan

1966 : Le Voyage du père de Denys de La Patellière - Mr Quantin, fermier Jurassien

1967 : L'Homme à la Buick de Gilles Grangier - Armand Favrot, alias Monsieur Jo, contrebandier

1969 : Heureux qui comme Ulysse d'Henri Colpi - Antonin, modeste garçon de ferme

1970 : Don Camillo et les contestataires de Christian-Jaque - Le tournage de ce film (entre juillet et août 1970 à Brescia) ne fut pas achevé en raison de la maladie de Fernandel ; la production fit cependant réaliser par Mario Camerini une nouvelle version avec d'autres acteurs.

Six de ses films ont été colorisés (les 4 premières fois pour des versions télévisées et VHS), dont quatre qu'il tourna avec Henri Verneuil : L'Auberge rouge, Le Boulanger de Valorgue, L'Ennemi public numéro un, Le Couturier de ces dames, Le Grand Chef, et La Vache et le Prisonnier en 1990, premier film français traité par procédé électronique).

 

En revanche, Heureux qui comme Ulysse, diffusé à la télévision le 27 février 2011 sur la TNT en seconde partie de soirée, n'a pas été colorisé puisqu'il a été tourné en couleur (Eastmancolor).

 

CITATIONS

 

Fernandel : « Le pastis, c'est comme les seins. Un c'est pas assez et trois c'est trop. »

Fernandel à propos de son personnage de Don Camillo : « Si je l'ai aimé ? Pensez donc ! J'avais Dieu comme partenaire. »

Marcel Pagnol à propos de Fernandel : « Il possède le don de faire rire des êtres qui ont tant de raisons de pleurer. »

Sacha Guitry: « Moi on m'admire, vous on vous aime. »10

Charles de Gaulle à son propos, l'ayant invité le 3 mai 1968 à l'Elysée devant un parterre de notables : « C'est le seul Français qui soit dans le monde plus célèbre que moi ! »

 

 

DISTINCTIONS ET RECOMPENSES

 

1914 : Second du concours Comœdia de la chanson organisé au théâtre du Châtelet de Marseille (devenu Capitole) derrière un certain Larquet, mais lui permettant néanmoins de débuter au cabaret du Palais de cristal

1949 : Grand prix mondial du rire pour On demande un assassin

1952 : Ruban d'argent du meilleur acteur étranger dans un film italien décerné par le syndicat des critiques cinématographiques italiens

1952 : Victoire du meilleur acteur pour Le Petit Monde de Don Camillo

1953 : Chevalier de la légion d'honneur (introduit par Marcel Pagnol) çi-dessous

1953 : Chevalier du mérite

1953 : Grand prix de l'Académie du disque pour Lettres de mon moulin

1954 : Médaille de l'acteur le plus populaire en Belgique (puis 9 Oscars de la popularité en Belgique wallonne)

1954 : Léopard d'or au Festival de Locarno 1954 grâce à ses six rôles dans Le Mouton à cinq pattes

1957 : Citoyen d'honneur de la ville de Cassino (Italie)

1960 : Chevalier des arts et des lettres

1960 : Oscar européen de la popularité

1964 : Médaille d'or du mérite civique

1964 : Prix Georges-Courteline de l'humour remis par son colauréat Bourvil

1964 : Prix orange de l'acteur le plus coopératif de l'année par la presse

1964 : Orphée d'or du disque lyrique pour Mam'zelle Nitouche

1967 (7 décembre) : Invité du Général de Gaulle au palais de l'Élysée pour une réception, en compagnie de Louis de Funès, Gérard Oury, Jean Delannoy...

1968 : Intronisation au Grand conseil des vins de Bordeaux

1968 : Grand prix de l'Académie du disque pour Lettres de mon moulin

1970 : Grand prix du cinéma français remis lors de la Nuit du cinéma par Claude Dauphin

 

INFOS

 

Nom de naissance : Fernand Joseph Désiré Contandin

Date et lieu de naissance : 08-05-1903, à Marseille dans les Bouches-du-Rhône en France

Date et lieu du décès : 26-02-1971, à Paris en France - Inhumé au cimetière de Passy à Paris

Cause du décès : Cancer généralisé, il meurt d'un arrêt cardiaque à l'âge de 68 ans

Marié le 04 avril 1925 avec : HENRIETTE MANSE - jusqu'a son décès en 1971.
Ils eurent trois enfants : l'actrice Josette, (19 avril 1926) : Janine, (18 avril 1930) et l'acteur et chanteur : Franck, (10 décembre 1935 - 08 juin 2011).

Fernandel repose au cimetière de Passy à Paris dans le 16 arrondissement.

 

 

ANECDOTES

 

Fils d'un employé de bureau, chanteur et comédien de café-concert, Fernandel s'initie très tôt au monde du music-hall. Dès l'âge de cinq ans, il apparaît en grognard d'empire dans Marceau ou les enfants de la République. Familier du répertoire de Pollin, il forme avec son frère cadet un couple de duettistes, Fernand et Marcel Sined.

 

Son pseudonyme est né grâce à sa futur belle-mère Mme Manse qui l'interpella par : Tiens ! Voilà le Fernand d'elle !

Dans L'Age ingrat de Gilles Grangier (1964), Fernandel joue au côté de son fils Franck, qui incarne... son fils dans le film.

Le Petit Monde de Don Camillo est un des plus grand succès populaires de l'histoire du cinéma français, avec près de 12,8 millions d'entrées.

 

Après de nombreuses comédies et vaudevilles militaires, c'est en 1934 la rencontre décisive avec Marcel Pagnol et son premier rôle dramatique dans ANGÈLE. " Pagnol m'a donné le côté émotion que je n'avais pas; moi je ne songeais qu'à profiter au maximum de mon faciès pour faire rire les gens."

 

 

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