Revendiquant
sa grossièreté mais, selon lui, « sans jamais tomber
dans la vulgarité », Coluche donne très tôt un style
nouveau et sarcastique par sa liberté d'expression,
au music-hall, en s’attaquant notamment aux tabous,
puis aux valeurs morales et politiques de la société
contemporaine. En 1975, il devient célèbre en parodiant
un jeu télévisé : Le Schmilblick.
Avant
1976, il occupe des rôles de second plan au cinéma avant
de camper des personnages plus centraux puis de tenir
le haut de l'affiche durant les années 1980, essentiellement
pour des comédies. En 1984, il obtient un César du meilleur
acteur pour son rôle dramatique dans Tchao Pantin.
Tour
à tour provocateur ou agitateur par ses prises de position
sociales, il se présente à l'élection présidentielle
de 1981 avant de se retirer, victime de menaces de mort.
Devenu
très populaire et apprécié du public, il fonde en 1985
l'association Les Restos du cœur, relais d'aide aux
plus pauvres, quelques mois avant de mourir dans un
accident de moto.
Montrouge
Michel
Colucci naît le 28 octobre 1944, à l'hôpital Notre-Dame-de-Bon-Secours
dans le XIVe arrondissement de Paris4. Sa mère, Simone
Bouyer dite Monette, est employée chez le fleuriste
Baumann, boulevard du Montparnasse. Son père, Honorio
Colucci, originaire de la région du Latium en ItalieN
1, est peintre en bâtiment. Ce dernier meurt en 1947,
à 31 ans, d'une poliomyélite et son épouse doit élever
seule ses deux enfants. Délaissés par la belle-famille
(à l’exception notable de Maria, la mère d’Honorio qui
passe encore les voir)6, Monette, Michel et Danièle,
qui a un an et demi de plus que son frère, vivent ensemble
dans une pièce et une cuisine. Bien qu’elle renonce
à son métier de fleuriste pour élever ses enfants, Monette
retrouve quelques petits emplois qu’elle doit parfois
cumuler pour obtenir un salaire de misère7. Souffrant
d’une grave scoliose, elle doit suivre des traitements
à Berck lors d'un été où elle emmène ses enfants. Malgré
toutes ces difficultés, elle garde espoir en l’avenir
et adopte le mode de vie des classes sociales plus aisées,
veillant à ce que ses enfants soient « bien mis » (correctement
vêtus). Michel n’apprécie pas cette fracture entre la
réalité et les aspirations de sa mère ; et, à propos
de ses vêtements qui tranchent avec ceux des autres
enfants du quartier, il lui reprochera de l’habiller
comme une fille.
Loin
des rêves maternels, Michel choisit Montrouge (banlieue
sud de Paris) où il traîne avec ses copains. Le travail
scolaire ne le passionne pas et il fait rire ses camarades
de classe, en tenant tête à l’instituteurN 3. Son parcours
scolaire s’arrête au Certificat d'études primaires,
racontant qu'il l'a raté volontairement en juin 19588,
pour avoir fait une seule faute à la dictée le matin
et ainsi avoir selon lui fait ses preuvesN 4, il ne
juge pas utile d’y retourner l’après-midi7. Quand il
n’est pas à l’école, il traîne avec ses copains de la
« bande Solo », du nom de la cité : « la Solidarité
». Accompagné généralement de Bouboule (Alain ChevestrierN
5), il cumule les petits larcins et a régulièrement
affaire à la police. Tous deux vont même jusqu’à s’essayer
à des méfaits plus graves comme l’agression physique
; mais, en tentant de dérober le sac d’une vieille dame,
ils se font tirer dessus par un passant. Coluche, qui
avait alors la quinzaine, mettra longtemps avant de
relater cet épisode de sa vie dont il a honte.
Ce
comportement exaspère Monette qui s’interroge de plus
en plus vivement sur l’avenir de son fils. Il s'essaie
alors à de petits boulots, qu'il n'arrive pas à garder
bien longtemps. Ainsi, il est tour à tour télégraphiste,
céramiste, garçon de café, livreur, apprenti-photographe,
sous-préparateur en pharmacie, photostoppeur, aide-pompiste,
assistant de marchand de fruits et légumes ou encore
fleuriste9. Durant cette période, il s'intéresse à la
musique. Comme beaucoup de jeunes de sa génération,
il est fan de rock n'roll, des Beatles, de Johnny Hallyday,
des Chaussettes Noires, d’Elvis Presley. Toutefois,
il voue également une profonde admiration à Georges
Brassens. Après de longues discussions avec Monette,
il obtient enfin sa première guitare, dont il joue sans
jamais avoir appris.
Errances
à Paris
Peu
à peu, il s’éloigne de Montrouge, à la recherche d’une
autre vie que celle que lui réserve cette cité. Il traîne
dans Paris, s’intéresse sans suite au métier de comédien
ou à l'univers des sports mécaniques, touche un peu
au bricolage. Puis il travaille quelque temps chez un
fleuriste de l’île de la Cité. En 1964, incorporé dans
le 60e régiment d'infanterie de Lons-le-Saunier, il
fait de la prison pour insubordination. De retour à
la vie civile, il travaille comme fleuriste avec sa
mère, à la boutique qu'elle vient d'ouvrir à Paris,
rue d’Aligre, puis dans un local plus vaste près de
la Gare de Lyon. Il estime ce travail peu intéressant
et le quitte brusquement, ce qui lui vaut de se brouiller
provisoirement avec sa mère.
À
la fin des années 1960, il décide de se lancer dans
la musique. Entre 1966 et 1967, il interprète certaines
chansons de Boby Lapointe, Boris Vian, Georges Brassens,
Léo Ferré, Charles Trenet, Yves Montand, aux terrasses
des cafés des quartiers de la Contrescarpe et de Saint-Michel.
Il s’associe avec des musiciens rencontrés sur place,
comme Xavier Thibault et Jacques Delaporte, futurs fondateurs
du Grand Orchestre du Splendid ainsi que le guitariste
et flûtiste Jean-Claude d'Agostini, dit « Le Bœuf »
futur membre de la troupe « Le vrai chic parisien »,
avec lesquels il crée le groupe éphémère « Les Craignos
Boboys ». Il se rapproche ensuite du monde des cabarets.
Tout en assumant un travail de plongeur dans la restauration,
il se produit sur la scène du cabaret Chez Bernadette,
dans le quartier de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris.
Il y fait la connaissance de Georges Moustaki, qui l'héberge
et le soutient financièrement. Toujours à Paris, il
se produit dans d'autres cabarets : La Galerie 55, rue
de Seine, Le Port du Salut, rue Saint-Jacques ou La
Vieille Grille, rue du Puits-de-l'Ermite. Il travaille
ensuite au cabaret La Méthode, rue Descartes, comme
barman et régisseur. Il y rencontre France Pellet et
son frère, Alain Pellet, avec lesquels il se produit
sous le nom des "Tournesols" . Il y rencontre
également Romain Bouteille, qu'il va présenter toute
sa vie comme son modèle.
Débuts
d'humoriste
Avec
Romain Bouteille, il est présent dès l'origine du Café
de la Gare, inauguré officiellement le 12 juin 1969.
Ce lieu symbole du café-théâtre réunit une bande de
jeunes comédiens d'horizons différents, dont beaucoup
deviendront célèbres, tels que Patrick Dewaere, Henri
Guybet, Miou-Miou, Martin Lamotte… Parmi les parrains
du Café de la Gare on compte également Georges Moustaki,
Raymond Devos, Jean Ferrat, Jacques Brel, Leni Escudero,
Pierre Perret, Jean Yanne et l'équipe de la revue Hara-Kiri.
Plus tard, Gérard Lanvin, Renaud Séchan, Rufus, Diane
Kurys, Coline Serreau, Anémone, Gérard Depardieu, Thierry
Lhermitte, Josiane Balasko ou encore Gérard Jugnot rejoignent
la nouvelle troupe ou viennent commettre une collaboration
ponctuelle. Selon Romain Bouteille, ses problèmes d'alcool
le rendent exécrable voire violentN 7. Lors de la préparation
de la pièce Des boulons dans mon yaourt au Café de la
Gare en 1970, une bagarre l'oppose ainsi à Bouteille
et à son ami Patrick Dewaere. Il va jusqu'à brandir
un tesson de bouteille et menacer l'entourage ; Dewaere
parvient à le contenir mais il se voit dès lors contraint
de quitter la troupe.
Télévision
En
octobre 1971, Jacques Martin le recommande à Georges
Folgoas, producteur de Midi magazine, pour faire équipe
avec Danièle Gilbert, sur la première chaîne de l'ORTF.
L'expérience ne dure que cinq jours.
Premiers
rôles
Durant
la fin des années 1960 et le début des années 1970,
il est engagé sur plusieurs tournages de séries télévisées
françaises de l'ORTF (Madame êtes-vous libre ? avec
Denise Fabre puis La Cloche tibétaine avec Philippe
Léotard). Au cours de cette période, à l'instar de ses
collègues de café-théâtre, il apparaît dans des spots
publicitaires à la radio et à la télévision. En 1970,
il campe un petit rôle dans son premier long-métrage,
Le Pistonné réalisé par Claude Berri dont il devait
initialement jouer le premier rôle, dévolu finalement
à Guy Bedos.
Le
Vrai Chic parisien
En
novembre 1971, il fonde une autre troupe, Au vrai chic
parisien - Théâtre vulgaire, puis Le vrai chic parisien.
Le premier spectacle s'intitule Thérèse est triste,
avec une affiche réalisée par son ami Jean-Marc Reiser.
Il
rencontre à cette période sa future épouse Véronique
Kantor, alors étudiante de « bonne famille » qui se
destine au journalisme. Il l'épouse le 16 octobre 1975.
Ils ont deux garçons, prénommés Romain en 1972 et Marius
en 1976.
Toujours
à cause de son comportement et de ses addictions, il
quitte sa troupe une nouvelle fois et se lance dans
une carrière solo.
Le
succès
Carrière
solo
Son
premier sketch, C'est l'histoire d'un mec, tourne en
dérision la difficulté de raconter une histoire drôle.
Ses sketches suivants lui valent rapidement un succès
populaire qui ne se démentira plus : « Il inventait
pour les années 1970 une image de pauvre urbain, bonne
pâte mais à court d'idées, empêtré dans les mots, raciste
faute de mieux, ballotté par la publicité et les jeux
radiophoniques ». Il revendique sa grossièreté : « Toujours
grossier, jamais vulgaire ».
Au
printemps 1974, l'impresario et producteur Paul Lederman
lui offre le théâtre La Bruyère pour y prolonger Thérèse
est triste, mais c'est un fiasco. Il devient alors son
propre impresario, Claude Martinez devenant son associé.
Du
15 février au 2 mars 1974, il se produit à L'Olympia
dans le spectacle Mes adieux au music-hall. C'est dans
ce spectacle qu'apparaissent sa célèbre salopette OshKosh
à rayures bleues des fermiers américains, son tee-shirt
jaune, ses brodequins citron et son nez peint en rouge11.
Il y met en scène ses personnages favoris, des beaufs
grossiers, incapables de s'exprimer correctement, haineux.
Le 10 mars 1974, il signe le contrat d'un premier disque
: l'album des Adieux.
Comme
humoriste, Coluche apparaît pour la première fois à
la télévision le 19 mai 1974, lorsque Guy Lux diffuse
L'histoire d'un mec, juste avant l'allocution du perdant
de l'élection présidentielle, François Mitterrand, en
retard.
Le
Schmilblick (sketch).
En
1975, il est en tournée à travers la France, lorsque
toutes les radios diffusent son pastiche du jeu télévisé
de Guy Lux, le Schmilblick. Dans ce sketch apparaît
un futur personnage célèbre de l'humoriste : Papy Mougeot.
En
1976, il remonte la pièce Ginette Lacaze à l'Élysée
Montmartre avec les comédiens du Splendid, auxquels
il a offert des mobylettes pour leurs déplacements entre
deux scènes parisiennes ou les tournages.
En
1977, il réalise le film Vous n'aurez pas l'Alsace et
la Lorraine, dans lequel il campe le rôle principal,
le roi Gros Pif. Ce film représente son unique expérience
de réalisateur. À partir de cette période, il habite
une petite maison dans le XIVe arrondissement de Paris,
rue Gazan.
En
plus de sa carrière de comique au théâtre, il joue à
cette époque dans plusieurs comédies à succès au cinéma,
dont L'Aile ou la Cuisse en 1976 avec Louis de Funès,
Claude Gensac et Marcel Dalio sous la direction de Claude
Zidi, une production de Christian Fechner.
La
radio
Du
24 avril 1978 au 24 juin 1979, il coanime avec Robert
Willar et Gérard Lanvin, assistés de Jeanjean, l'émission,
sur Europe 1 (de 15h30-17h), On n'est pas là pour se
faire engueuler dont le titre vient de la chanson de
Boris Vian. Malgré l'adhésion du public, son ton provocateur
le fait renvoyer. Il triomphe dans le même temps tous
les soirs au Gymnase.
Engagé
de nouveau, il passe en janvier 1980 à RMC (de 12 heures
à 13 heures), le « directeur de la station, Michel Bassi,
a seulement demandé que soit épargnée la famille princière,
détentrice de 17 % des actions de la station »... Embauché
pour trois mois, Coluche est, une fois de plus, remercié
au bout de quinze jours pour « incompatibilité d'humeur
»14. Il part sans demander un seul centime sauf pour
l'équipe qui a travaillé pour lui ainsi que pour son
copain Romain Goupil, après avoir pris l'antenne par
un : « Bonjour, nous sommes en direct du rocher aux
putes.»
Ils
m'ont viré parce que je leur plaisais pas. C'est normal
que je leur plaise pas avec le type de public qu'ils
ont. J'voyais pas bien ce que les gens de Monte-Carlo
pouvaient aimer en moi !
Après
sa période d'interdiction d'antenne sur l'ensemble des
radios et télévisions françaises, Coluche profite de
la libéralisation de la bande FM. Il participe au lancement
de la station RFM fondée par le journaliste Patrick
Meyer, en juin 1981. Alors que sa concurrente NRJ n'existe
pas encore, cette station, qui a de gros moyens de diffusion,
dérange le pouvoir et va être brouillée durant plusieurs
années à partir du 5 novembre 1981, soit un total de
quatre cent vingt-trois jours. Coluche se maintient
à l'antenne durant trois mois, du 25 octobre au 10 décembre
1981. À l'issue de cette période, il proteste publiquement
contre ce brouillage, déguisé en père Noël, en se rendant
le 24 décembre 1981 au ministère de la Communication,
remettant au ministre Georges Fillioud une pétition
de six cent mille personnes en soutien à RFM.
La
politique et les déboires
Petite
voiture promotionnelle durant sa campagne présidentielle.
Coluche
n'est pas le premier humoriste à se présenter à des
élections présidentielles. En 1965, Pierre Dac, artiste
que Coluche admirait, s'est porté candidat mais à la
demande de l'Élysée par fidélité au chef de la France
libre, l'ancien résistant renonce et se retire.
Le
30 octobre 1980, Coluche organise une conférence de
presse où il annonce son intention de se présenter à
l'élection présidentielle de 1981, avec des slogans
tels que « Avant moi, la France était coupée en deux.
Maintenant elle sera pliée en quatre » ou encore « Coluche,
le seul candidat qui n'a pas de raison de mentir ».
Certains
y voient une blague, pourtant un sondage le crédite
de 16 % d'intentions de vote et il est soutenu par des
intellectuels tels que Pierre Bourdieu, Félix Guattari
et Gilles Deleuze16. Cette candidature inquiète les
équipes de campagne des principaux candidats « de tous
bords » comme le déclare l'humoriste lui-même quelques
années plus tard. Parmi ceux-là, François Mitterrand
y voit une menace potentielle ; il charge deux responsables
du Parti socialiste, Jean Glavany et Gérard Colé (voire
Jacques Pilhan) de dissuader Coluche de maintenir sa
candidature.
Un
candidat « anti-Coluche » annonce également son intention
de participer aux élections mais ni l'un ni l'autre
ne vont jusqu'au bout du processus. À la suite des pressions
et de l'assassinat de son régisseur René GorlinN 13,
Coluche annonce qu'il se retire, le 16 mars 1981. Après
l'élection de François Mitterrand, il animera régulièrement
en soirée et pendant trois mois, à partir d'octobre
1981, une émission de radio d'une heure : « L'humour
continue pendant les travaux », sur la station locale
parisienne RFM créée et dirigée par Patrick Meyer.
Période
noire
Son
divorce est prononcé le 3 décembre 1981. Lors d'une
édition spéciale, il pose en photo pour le magazine
satirique Hara-kiri avec une carabine 22 Long Rifle
qu'il offre ensuite à son meilleur ami, Patrick Dewaere.
Durant cette période d'errance, il vit en Guadeloupe
où il s'adonne à sa passion : fabriquer des chaussures.
Il invite Elsa (Élisabeth Malvina Chalier), l'épouse
de Patrick Dewaere, à le rejoindre sur l'île. Celle-ci
quitte alors son mari pour rejoindre Coluche.
Durant
la même période, Coluche devait tourner, sur l'insistance
de Bertrand Blier, le film La Femme de mon pote avec
Patrick Dewaere et Miou-Miou. Le scénario s'inspire
sensiblement de faits réels et de l'intimité qui unit
ces trois acteurs.
Le
16 juillet 1982, Patrick Dewaere, profondément meurtri
après le départ de sa compagne et de sa fille Lola,
se suicide en se tirant une balle dans la tête avec
la carabine que Coluche lui a offerte18. Coluche sombre
de plus en plus dans la dépression, l'alcool et la drogue.
Après
le suicide de Patrick Dewaere, Miou-Miou refuse d'assumer
le premier rôle féminin du film de Bertrand Blier. Le
climat doux-amer du film que Coluche tourne finalement
en compagnie d'Isabelle Huppert et de Thierry Lhermitte,
laisse transparaître un certain changement dans le style
de jeu de Coluche, préfigurant le rôle dramatique de
Tchao Pantin.
Cette
période se clôturera avant qu'il ne se reprenne avec
la mort de son autre ami, le dessinateur Jean-Marc Reiser.
Retour
sur le devant de la scène
Tchao
Pantin et les Enfoirés
En
tant qu'acteur, la consécration vient avec le film Tchao
Pantin (1983) de Claude Berri dans lequel il joue le
rôle dramatique d'un pompiste meurtri par un passé personnel
douloureux, confronté à l'alcool et à la drogue, pas
si différent de la vie que mène alors Coluche lui-même.
Il obtient le César du meilleur acteur en 1984.
Avant
ce succès, d'autres interprétations lui assurent sa
notoriété auprès d'un large public : en 1982 il joue
le rôle de « Ben Hur Marcel » dans une comédie satirique
de Jean Yanne intitulée Deux heures moins le quart avant
Jésus-Christ avec Michel Serrault. Il joue également
dans le film Banzaï marquant sa troisième collaboration
avec Claude Zidi. En 1984, il tient le rôle principal
de La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury et
en 1985, dans Le Fou de guerre.
Au-delà
de son métier d'humoriste, Coluche veut incarner un
agitateur d’idées. Durant les années 1980, il participe
plusieurs fois à l'émission débat de Michel Polac, Droit
de réponse19, dont l'une d'entre elles (celle du 18
juin 1983) lui sera entièrement consacrée et durant
laquelle il mime son propre suicide par arme à feu,
à la suite de l'accueil hostile qui lui est fait par
certains invités de l'émission.
Après
plusieurs années d'errance entre l'élection de Mitterrand
(le 10 mai 1981) et les premières années du septennat
(au 15 septembre 1984), Coluche tente de revenir à une
certaine stabilité et revient habiter son domicile parisien,
le 16 septembre 1984, dans sa maison rue Gazan. Ayant
été témoin des évènements populaires comme la marche
des beurs et « Convergence 84 », il participe le 15
octobre 1984 avec Harlem Désir, à la création de SOS
Racisme.
En
mars 1985, il s'engage également durant quatre mois,
contre la famine en Éthiopie en interprétant avec d'autres
artistes, la chanson SOS Éthiopie organisée par l'association
Chanteurs sans frontières avec des chanteurs français
célèbres des années 1980 (Daniel Balavoine, Jean-Jacques
Goldman…).
Le
15 juin 1985, il participe et coanime avec Guy Bedos,
le concert de SOS Racisme de la place de la Concorde.
De plus, il organise un gigantesque canular, le 25 septembre
1985 relayé par les médias français; le mariage de Coluche
et de Thierry Le Luron, « pour le meilleur et pour le
rire », parodiant le très coûteux et médiatique mariage
d'Yves Mourousi à travers une vision revisitée et avant-gardiste
du mariage homosexuel.
Comme
beau-frère de René Metge, ayant retrouvé la santé et
la forme, il saisit l'opportunité de s'engager sur le
Paris-Dakar, en raison de sa passion pour les sports
mécaniques. Quelques mois plus tard, il bat le record
du monde à moto de vitesse du kilomètre lancé sur piste,
le 29 septembre 1985, atteignant 252,087 km/h sur le
circuit de Nardò, au guidon de la Yamaha 750. Il prévoit
alors de tenter à nouveau cette compétition pour améliorer
son propre record du monde mais son accident mortel
de juin 1986 ne le lui permettra pas.
En
s'engageant à rester fidèle à la ponctualité de ses
rendez-vous, il entame son retour à la radio. Du 8 juillet
1985 au 19 mars 1986 (de 11 h à 12 h 30 en juillet et
de 16 h 30 à 18 h à partir du mois d'août), il anime
l'émission « Y'en aura pour tout le monde » sur Europe
1 avec Maryse ainsi que Coluche 1 faux sur Canal+. En
parallèle, un projet se dessine alors pour lui, celui
des Restaurants du cœur.
Le
26 septembre 1985, il conçoit et lance le projet des
Restos du Cœur sur Europe 1 en déclarant : « J'ai une
petite idée comme ça, si des fois y a des marques qui
m'entendent, je ferai un peu de pub tous les jours.
Si y a des gens qui sont intéressés pour sponsorer une
cantine gratuite qu'on pourrait commencer par faire
à Paris ». La première campagne se déroule du 14 décembre
1985 avec l'ouverture du premier resto, jusqu'au 21
mars 1986, jour de la fermeture annuelle.
Pour
préparer son nouveau spectacle (prévu pour la rentrée
de septembre au Zénith de Paris), il s'établit dans
les Alpes-Maritimes à proximité de la Côte d'Azur (Châteauneuf-Grasse,
près d'Opio). Il enregistre des maquettes abouties de
plusieurs sketches sur une cassette audio (Les Hommes
Politiques, Les Journalistes, L'Administration, Les
Sportifs…) qu'il fait parvenir à son producteur, Paul
Lederman. Ce spectacle devait en principe durer 40 jours
(à partir 23 septembre). Il devait interpréter un chômeur
en étant déguisé en Zorro. Sur l'affiche, était imprimé
« Le nouveau spectacle de Coluche au Zénith », dont
transcrit : « Y en aura pour tout le monde ». Une partie
de ces sketches sera éditée ultérieurement ; on entend
distinctement que les rires en fond ne sont pas ceux
d'une grande salle à laquelle Coluche est alors habitué.
Vingt ans après les faits, Fred Romano, sa compagne
d'alors, déclare dans une interview que certains de
ces enregistrements auraient disparu durant les semaines
qui ont suivi l'accident.
Au
Cinéma, Coluche qui n'avait pas tourné depuis 1984 (son
dernier film, Le Fou de guerre sortira en 1985) était
attendu au casting du film de Jean-Pierre Mocky, Le
Miraculé, où Paul Lederman avait obtenu l'accord par
écrit de Coluche pour participer au casting du film,
où l'acteur Michel Blanc devait aussi postuler. Finalement,
le film Le Miraculé sortira en 1987, mais avec Michel
Serrault et Jean Poiret, Michel Blanc étant finalement
retenu pour le tournage du film Tenue de soirée de Bertand
Blier, auquel Coluche ne participera pas non plus. Travailler
avec Bertrand Blier l'aurait sans doute fait revenir
aux années douloureuses des années 1982-1983 où, après
des hésitations, il avait quand même participé au film
de Bertrand Blier, La Femme de mon pote (il devait y
jouer avec Patrick Dewaere, Miou-Miou avait refusé de
participer).
En
1984, Coluche participa au casting du film Jean de Florette
de Claude Berri, pour le rôle du personnage d'Ugolin,
mais Coluche ne fut pas retenu, car Claude Berri recherchait
un personnage plus singulier, qui sera finalement interprété
par Daniel Auteuil. En revanche, au casting de ce film,
il fit davantage connaissance avec une grande star qui,
elle, sera retenue pour le rôle du "Papet",
Yves Montand, que Coluche n'avait jusqu'à présent rencontré
que brièvement, ou plutôt croisé, lors d'émissions enregistrées
à la télévision. Les deux hommes s'appréciaient, et
Coluche apprend qu'Yves Montand était d'origine italienne,
et d'un milieu modeste, tout comme lui, d'autant que
les deux hommes avaient la scène en commun. Si Coluche
ne fut pas pris pour le film, Yves Montand trouvera
des mots réconfortants pour son nouvel ami, contribuant
même sans doute à lui redonner l'envie de refaire de
la scène, et d'écrire un nouveau spectacle. Cette rencontre
sera très importante pour Coluche, car Yves Montand
participera à l'aventure des restaurants du cœur, et
ouvrira de grandes portes au projet de Coluche, en le
rapprochant de hauts hommes politiques influents d'alors,
et surtout, lui ouvrant plus ou moins les portes de
la Présidence de la République, en lui donnant l'occasion
de rencontrer François Mitterrand en 1985. La période
de dépression de Coluche semblait faire une pause à
cette époque précise, et à défaut de spectacle, Coluche
s'investit à la radio, en 1985 et 1986, à Europe 1,
et sur Canal+, la nouvelle chaine payante, ou il anime
"Coluche 1 faux", ou il se mettait en scène
en des sketches souvent improvisés, comme à l'époque
du Café-Théâtre.
Mort
Le
19 juin 1986, Coluche, accompagné de deux de ses amis,
Ludovic Paris et Didier Lavergne, quitte Cannes à 16
h 15 pour rentrer à Opio sur une moto (Moto Honda 1100
VFC, siège rouge et carrosserie noire). Il trouve
la mort sur le trajet entre ces deux localités à 16
h 35 ; soit à moins de quatre kilomètres de la villa
qu'il a louée et qu'il doit quitter, d'après Philippe
Boggio, le lendemain. Conformément aux résultats de
l'enquête de gendarmerie et contrairement aux déclarations
du chauffeur du poids lourd à l'origine de l'accident,
si Coluche ne porte pas de casque (accroché au guidon)
durant ce trajet, il roule à vitesse modérée ; soit,
selon l'expertise, à environ 60 km/h, en-deçà des 90
km/h maximaux autorisés. Dans une ligne droite entre
deux virages, le camion en face lui coupe brusquement
la route (selon ses deux amis derrière lui, sur la
route de Grasse, Départementale 3 entre Valbonne et
Châteauneuf-Grasse. Le drame survient en fin de ligne
droite, peu avant le croisement de la route de Cannes
et du chemin du Piol à Opio alors que le camion, un
semi-remorque benne chargé de gravats provenant de la
gendarmerie de Grasse, tournait vers une décharge.
Le choc se produit entre 16 h 30 et 16 h 35, heure de
la mort selon l'Agence France-Presse. Pourtant motard
expérimenté, l'humoriste ne peut rien faire, sinon braquer
le guidon de sa moto pour l'éviter, espérant passer
sous le camion mais il ne réussit pas cette manœuvre.
Sa tête percute l'avant droit du véhicule, au niveau
du phare. Le choc violent lui est fatal.
Les
circonstances entourant cet accident vont donner lieu
à plusieurs rumeurs d'assassinat. Un ouvrage, publié
en 2006, décrit les conditions dans lesquelles l'intervention
de la gendarmerie locale et l'enquête policière ont
été menées en 1986 : Coluche, l'accident de Jean Depussé
et Antoine Casubolo. De plus, le livre précise que l'enquête
est alors dirigée par le juge Jean-Paul Renard, dont
les auteurs indiquent qu'il sera aussi impliqué dans
l'affaire du tribunal de Nice et dont les pratiques
locales considérées comme peu déontologiques ont entraîné
une condamnation et de lourdes sanctions du conseil
de discipline, à la suite d'un rapport officiel accablant.
Très
longtemps resté silencieux, Albert Ardisson, le chauffeur
impliqué dans l'accident, dit publiquement avoir été
traumatisé par l'événement, en répondant au reporter
Olivier Porri-Santoro pour la première fois dans une
très courte interview parue dans un hebdomadaire local
de Nice, Le Petit Niçois, en juin 2013. Chauffeur poids
lourd à la retraite, il ne livre toutefois aucun détail
de l'accident.
Coluche
est inhumé le mardi 24 juin 1986 à 10 h 30, au cimetière
de Montrouge, dans le 14e arrondissement parisien, près
de la porte d'Orléans. De nombreuses personnalités de
l'industrie du spectacle sont présentes à son enterrement.
La cérémonie funéraire est célébrée par l'Abbé Pierre,
lequel déclare alors : « Si vous entendez quelqu'un
dire qu'il ne respectait rien, dites-leur que ce n'est
pas vrai ! Je suis témoin ».
À
une centaine de mètres de l'accident, à hauteur du carrefour
du Piol, entre Opio et Valbonne, un lieu de recueillement
est aménagé et fait l'objet d'un rassemblement annuel
de motards, au mois de juin. Une peinture murale représentant
Coluche est peinte sur une petite bâtisse abritant un
transformateur électrique. À côté se trouve une stèle,
régulièrement fleurie par des riverains et visiteurs.
Le carrefour du Piol a été rebaptisé « rond-point
Coluche » le 23 juin 2013.
La
bataille autour de l'héritage de Coluche commence dès
sa mort, ses deux fils Marius et Romain Colucci (qui
ont d'abord refusé la succession, « à cause des dettes
colossales », puis ont accepté l'héritage au début des
années 1990) étant en conflit ouvert avec Paul Lederman,
l'imprésario-producteur de l'humoriste37. Cette bataille
prend une dimension juridique quand Marius et Romain
assignent la société de production de Paul Lederman
en justice, d'abord au civil en 1998, puis au pénal
en 2009. Le conflit porte sur les redevances des droits
d'auteur attachés à l'exploitation des enregistrements
phonographiques de Coluche, son ex-femme Véronique Kantor
ayant reçu la totalité de ces redevances pour la période
de leur mariage et ayant cédé ces droits en 1988 à Lederman
moyennant une contrepartie financière.
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Noms
d'établissements
Centre
aéré Michel-Colucci à Château-Renault (Indre-et-Loire).
École
Coluche à Val-de-Reuil (Eure).
Espace
Coluche à Athis-Mons.
Espace
Coluche à Genlis (centre social).
Espace
Colucci à Montrouge (cinéma, théâtre).
Écoles
maternelle et élémentaire Michel-Colucci à Metz (Moselle).
La
salle Coluche à Compans.
La
salle Coluche à Hondschoote (Nord).
La
salle Coluche à Loon-Plage.
La
salle Coluche à Rang-du-Fliers.
Le
centre social Michel-Colucci à L'Isle-d'Abeau.
Le
cinéma Le Coluche à Istres.
Le
collège Michel-Colucci de Rougemont-le-Château, Territoire
de Belfort, inauguré le 7 novembre 2006 en présence
de la veuve de Coluche. Choix des élèves et non du maire.
Le
Studio Coluche de la radio Europe 1.
Le
théâtre Espace Coluche de la ville de Plaisir.
Maison
de quartier Coluche à Romans-sur-Isère.
Maison
Michel-Colucci à Arras.
Maison
Michel-Colucci à Longjumeau.
Maison
pour tous Michel-Colucci à Montpellier.
Pôle
multiservice Michel-Colucci Carrières-sous-Poissy.
Salle
Michel-Colucci à Chauconin-Neufmontiers (Seine-et-Marne).
Salle
Michel-Colucci à Divion (Pas-de-Calais).
Le
petit théâtre Coluche à Marmande (Lot-et-Garonne).
Odonymes
La
place Coluche à Blotzheim.
La
place Michel-Colucci à Cogolin.
La
rue Coluche à Maizières-lès-Metz, Annœullin, Cherbourg-Octeville,
Châtellerault et Noyal-Châtillon-sur-Seiche.
La
rue Michel-Colucci « dit Coluche » à Chambly (Oise).
La
rue Michel-Colucci à Écuelles.
La
rue Michel-Colucci dit Coluche à Montpellier.
La
rue Michel-Colucci à Olonne-sur-Mer.
La
rue Michel-Colucci à Béziers57.
Le
5 novembre 2002, une intersection à la limite des 13e
et 14e arrondissements de Paris, entre la rue d'Alésia
et la rue de Tolbiac est nommée place Coluche.
Le
parc Michel-Colucci à Vitrolles et Chenôve.
Le
square Coluche à Besançon.
L'avenue
Coluche à Cajarc.
L'avenue
Michel-Colucci à Vauréal.
L'allée
Michel-Colucci à Bazincourt-sur-Epte.
L'espace
Coluche à Clichy59.
L'arrêt
de bus Coluche à Ronchin.
Chansons
Auteur
et coauteur
Soleil
immonde, écrite pour Renaud (1981). Parue cette même
année dans l'album Le retour de Gérard Lambert.
Misère
(1978)
La
Guitare enragée (1979)
Quand
je la vois (quel émoi)
Avec
Xavier Thibault : J'y ai dit viens
J'suis
l'andouille qui fait l'imbécile
Je
suis un voyou
The
blues in Clermont-Ferrand
Quand
je serai grand
Je
veux rester dans le noir
Oh
! Ginette
Noël
Reviens,
va-t'en
Avec
Patrick Olivier : Sois fainéant (Ou conseil à un nourrisson)
Stéphane
Maréchal
Avec
Alain Pellet : Oh ! Que c'est beau (biguine)
Interprète[modifier
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J'tape
un doigt (d'Alcouff, D'Onorio et Pinzano).
La
Chanson des Restos, écrite par Jean-Jacques Goldman
(paroles et musique).
La
salsa du démon (Coluche remplace durant une certaine
période, le chanteur Jacques Delaporte, interprète de
Belzébuth).
Quand
je serai grand j'veux être con (Michel Colucci / Xavier
Thibault).
On
n'est pas là pour se faire engueuler (de Boris Vian
et J. Walter).
Filmographie
Comme
réalisateur
1977
: Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine
Comme
acteur
Années
1970
1970
: Le Pistonné de Claude Berri : Marquand
1970
: Peau d'Âne (non crédité) de Jacques Demy : un paysan
injurieux
1971
: Laisse aller, c'est une valse de Georges Lautner :
le patron du café (crédité «Colhuche»au générique)
1971
: Madame, êtes-vous libre ? (téléfilm) : Georges
1973
: Elle court, elle court la banlieue de Gérard Pirès
: Bouboule
1973
: L'An 01 de Jacques Doillon : le chef du bureau
1973
: Themroc de Claude Faraldo : Le jeune voisin/un ouvrier/un
flic
1973
: Le Grand Bazar de Claude Zidi : le visiteur de l'appartement
1973
: La Ligne de démarcation (feuilleton) de Jacques Ertaud
: l'évadé (1 épisode)
1975
: Salavin d'André Michel (téléfilm): Tastard
1975
: La Cloche tibétaine (téléfilm) de Serge Frydman, Michel
Wyn : Cécillon
1976
: Apparition dans L'ordinateur des pompes funèbres de
Gérard Pirès
1976
: Les Vécés étaient fermés de l'intérieur de Patrice
Leconte : l'inspecteur Charbonnier
1976
: L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi : Gérard Duchemin
1977
: Drôles de zèbres de Guy Lux : le chef des cuisines
1977
: Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine de (et avec)
Coluche et Marc Monnet : le roi Gros Pif
Années
1980[modifier | modifier le code]
1980
: Inspecteur la Bavure de Claude Zidi : Michel Clément
1980
: Reporters de Raymond Depardon : lui-même
1981
: Signé Furax de Marc Simenon : l'agent double 098/099
1981
: Le Maître d'école de Claude Berri : Gérard Barbier
1982
: Elle voit des nains partout ! de Jean-Claude Sussfeld
: un hallebardier
1982
: Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean
Yanne : Ben-Hur Marcel /Aminemephet
1983
: Banzaï de Claude Zidi : Michel Bernardin
1983
: La Femme de mon pote de Bertrand Blier : Micky
1983
: Tchao Pantin de Claude Berri : Lambert
1983
: Soleil, Soleil (Vidéo-clip du chanteur Ahmed Fakroun)
de Jean-Baptiste Mondino : Un téléspectateur
1984
: Le Bon Roi Dagobert de Dino Risi : Dagobert 1er
1984
: La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury :
Loulou Dupin
1984
: Les Rois du gag de Claude Zidi : Georges
1985
: Sac de nœuds de Josiane Balasko : Coyotte
1985
: Le Fou de guerre de Dino Risi : Oscar Pilli
1986
: Les restaurants du cœur (Vidéo-clip) : lui-même
Bibliographie
Frank
Tenaille, Le Roman de Coluche, éditions Seghers, 259
p., 1er octobre 1986.
Ludovic
Paris, Aldo Martinez et Jean-Michel Vaguelsy, Coluche,
à cœur et à cris, (Éditions no 1, 1987 et Le Livre de
poche, 1995).
Philippe
Boggio, Coluche, l'histoire d'un mec, éditions Flammarion,
1991, 1999 et 2006.
Manuel
Devilliers, Coluche : du rire au cœur, éditions Desclée
de Brouwer, 135 p., 3 mai 1996.
Robert
Mallat, Coluche, Devos et les autres, éditions de l'Archipel,
1997.
Ludovic
Paris et Dominique Delpierre, Coluche, cet ami-là, éditions
Michel Lafon, 212 p., 2001.
Jean-Michel
Vaguelsy, Coluche, roi du cœur, éditions Plon, 261 p.,
2002.
Bernard
Pascuito, Coluche, le livre du souvenir, Sand &
Tchou, (1er mars 1996 et 7 février 2003).
Coluche,
l'aristo du cœur de Sam Bernett, hors série Télérama,
Albin Michel (Nostalgie éditions), 103 p, 1er avril
2006.
Jean
Depussé et Antoine Casubolo, Coluche, l'accident. Éditions
Privé, 2006.
Coluche,
c'est l'histoire d'un mec, article d'Éric Pincas, paru
dans l'Historia de juillet 2006.
Romain
Frétar, Coluche : L'Arme au Cœur, (éditions du Rocher:
Éditions Alphée), 184 p., 1er octobre 2009.
Sandro
Cassati, Coluche : du rire aux larmes, City Editions,
234 p., 29 juin 2011.
Spécial
Coluche, Star Fan no 9, Lafont presse, 100 p., nov-déc.2011/janvier
2012
Nasserdine
Ait Ouali (sous la direction de Michel Costantini),
Coluche, l'humour et la politique, thèse de doctorat
de littérature française, université Paris 8, 402 p.,
2012.
C'est
pas plus mal que si c'était pire, magazine Schnock no
9, 4 décembre 2013.
Nasserdine
Ait Ouali, Coluche : politique et comique, Ed. L'Odyssée,
Tizi Ouzou (Algérie), 285 p., 2016.
Discographie
Un
CD parut en 1991 regroupant les meilleurs extraits de
l'émission "l'humour continue pendant les travaux"
de Coluche sur RFM.
L'intégrale
de ses sketches est rééditée en 1996 dans un coffret
de sept CD, sous le nom Coluche intégral. Le coffret
prend la forme et le graphisme d'un carton de lessive.
Un
coffret de trois DVD Coluche : Ses plus grands sketches,
Tf1 Vidéo, 2002.
Un
DVD regroupe les meilleurs moments de ses deux passages
au Jeu de la vérité de Patrick Sabatier, Tf1 Vidéo,
2001.
Un
coffret Vive la guerre regroupant les DVD Coluche 1
faux volumes 1 à 3 ainsi que les manuscrits originaux
de l'opéra sur le thème de la guerre écrit en 1986 par
Coluche mais jamais interprété en public, une série
de photos rares de Coluche et les paroles des chansons
de l'opéra, Studiocanal, 2011.
Ouvrages
Coluche,
illustré par Reiser, Y’en aura pour tout le monde.
Coluche,
Ça roule ma poule.
Coluche,
Elle est courte mais elle est bonne.
Coluche,
Et vous trouvez ça drôle ?
Coluche,
L'horreur est humaine.
Coluche,
Pensées et anecdotes.
Coluche,
La France pliée en quatre, Paris, éditions Calmann-Lévy,
42 p., 1981.
Cahiers
du cinéma no 386 (retrace l'histoire du cinéma français
dans la vie de Coluche) et Le Nouveau Détective no 197
de cette même année (dont des pages sont consacrées
au derniers jours de l'humoriste à Opio).
«
Coluche en Bd et Images », Moto Journal no 755 du 26
juin 1986 (expliquant de façon détaillé son accident
le 19 juin 1986) et Coluche, c'est l'exploit d'un mec
(de Jean Graton, d'Éric Courly et Bruno Gillet), chez
Graton éditeur en 1999 et rééditée en 2011, raconte
sa vie de sa naissance jusqu'à son décès.
"Coluche,
c'est l'histoire d'un mec..." (de Jaxques Lanzemann,
Laurent Joffrin et Serge July), Solar Sygma 1986.
Jean
Waquet, Coluche, Soleil Productions, 79 p., 2006.
Coluche,
Le Best of Coluche, Le Cherche midi, 2006, 234 p. et
1 DVD, Recueil d'entretiens donnés à la presse et à
la radio.
Coluche
par Coluche, préfacé par Philippe Vandel, éditions Le
Cherche midi, 238 p., 2004.
Coluche,
le pavé, préfacé par Pierre Bénichou, Le Cherche-midi,
525 p., 2010.
Coluche,
le roi du gag par Christian Dureau, Éditions Didier
Carpentier, 2011.
Coluche,
une vie d'enfoiré, éditions Jungle, 2014 (Bd faite pour
les 70 ans de Coluche).
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