Après une adolescence troublée, ce bricoleur habile au physique avantageux, avec
la particularité d'un menton « en fesse d'ange », devient chanteur dans les
comédies musicales de Broadway à New York. Son accent britannique
mi-aristocratique mi-ouvrier de représentant de commerce fit de lui un
spécialiste du genre dit « foldingue », genre comédie de boulevard marathon
(screwball comedy). Charmant mais peu stable, il a été marié cinq fois. Il
tournera dans plusieurs films d'Alfred Hitchcock qui, bien connu pour ne pas
aimer les acteurs, dira de lui « qu'il était le seul acteur qu'il ait jamais
aimé de toute sa vie ».
À la fin de sa vie, il fera des tournées aux
États-Unis appelées A Conversation with Cary Grant au cours desquelles étaient
projetés des extraits de ses films suivis de débats.
L'American Film
Institute l'a classé deuxième acteur de légende.
Archibald Alec Leach est
né le 18 janvier 1904 à Bristol, en Angleterre. Il fut élève dans l'école
primaire de Bishop Road . Enfant unique, il vécut une enfance malheureuse et
agitée. Sa mère Elsie fut placé par son père dans un hôpital psychiatrique
lorsqu'Archie avait dix ans. Elle ne surmonta jamais la dépression qui survint
après la mort d'un précédent enfant. Son père, qui eut ensuite un fils d'une
autre femme, lui raconta que sa mère était partie pour de longues vacances. Ce
n'est pas avant d'avoir plus de 30 ans qu'il découvrit qu'elle vivait encore,
placée dans un institut spécialisé.
Il fut renvoyé de la Fairfield
Grammar School de Bristol en 1918. Il rejoignit ensuite la "Bob Pender stage
troupe" et voyagea avec le groupe vers les États-Unis en 1920, lors d'une
tournée de deux ans. À la fin de la tournée, il décida de rester sur place pour
poursuivre sa carrière scénique.
Encore sous son nom de naissance, il
joue sur la scène de The Muny à St. Louis (Missouri), dans les spectacles
suivants : Irene (1931); Music in May (1931); Nina Rosa (1931); Rio Rita (1931);
Street Singer (1931); The Three Musketeers (1931); et Wonderful Night
(1931).
Ayant connu le succès dans des comédies légères de Broadway, il
part pour Hollywood en 1931, où il prend le nom de Cary Lockwood. Il choisit ce
nom d'après son personnage dans la pièce Nikki. Il signe avec Paramount
Pictures, mais les patrons du studio étaient plus impressionnés par l'acteur que
par son pseudonyme. Le prénom convenait mais le nom de Lockwood prêtait à
confusion avec un autre acteur. C'est en parcourant une liste de noms d'emprunt
que naquit Cary Grant, choisi pour ses initiales C et G qui avaient déjà porté
chance à Clark Gable et Gary Cooper, deux des plus grands stars de
l'époque.
Après des participations et un premier rôle face à Marlène
Dietrich dans Blonde Venus, sa célébrité vint grâce à Mae West qui le choisit
pour lui donner la réplique dans deux films à grand succès Lady Lou et Je ne
suis pas un ange (tous les deux de 1933).[1] Je ne suis pas un ange fut un
succès très rentable, tout comme Lady Lou, nommé pour l'Oscar du meilleur film,
qui sauva Paramount de la banqueroute.
Cary Grant joua dans les plus
célèbres screwball comedies, dont L'Impossible monsieur Bébé avec Katharine
Hepburn, His Girl Friday avec Rosalind Russell, Arsenic et vieilles dentelles
avec Priscilla Lane, et Chérie, je me sens rajeunir avec Ginger Rogers. Son rôle
dans Cette sacrée vérité avec Irene Dunne représente l'incarnation type du
personnage de Grant à l'écran. Ces rôles solidifièrent sa force d'attraction, et
Indiscrétions, avec Hepburn et James Stewart, démontra son stéréotype à l'écran
: l'homme charmeur mais peu fiable, précédemment marié à une femme intelligente
et de caractère qui, après avoir divorcé de lui, réalise que - malgré ses
défauts - il est irrésistible
Grant était une valeur sûre du box-office
pendant plusieurs décennies. Acteur polyvalent, il pouvait jouer des rôles
physiques comme dans Gunga Din avec le savoir-faire acquis sur la scène. Howard
Hawks dit de lui qu'il était « de si loin le meilleur qu'aucun ne pouvait se
comparer à lui. »[2]
Il tournera dans plusieurs films d'Alfred Hitchcock
qui, bien connu pour ne pas aimer les acteurs, dira de lui « qu'il était le seul
acteur qu'il ait jamais aimé de toute sa vie ».[3] Grant apparaît ainsi dans de
grands classiques du maître su suspense : Soupçons, Les Enchaînés, La Main au
collet et La Mort aux trousses. Le biographe Patrick McGilligan a écrit qu'en
1965, Hitchcock proposa à Grant de jouer dans Le Rideau déchiré mais celui-ci
avait décidé de se retirer après son dernier film, Rien ne sert de courir
(1966); Paul Newman prit son rôle face à Julie Andrews.[4]
Au milieu des
années 50, Grant créa sa propre maison de production, Grantley Productions, et
produisit plusieurs films distribués par Universal, tels Opération jupons,
Indiscret, Un soupçon de vison (avec Doris Day), et Grand méchant loup appelle.
En 1963, il joue aux côtés d'Audrey Hepburn dans Charade.
Grant était
perçu comme un électron libre du fait qu'il était le premier acteur
"indépendant", à contre-courant du vieux système des studios, qui décidaient des
évolutions de leurs acteurs. Il put ainsi avoir le controle de chaque aspect de
sa carrière. Il décidait quels films tourner et s'impliquait dans le choix du
réalisateur et de ses partenaires et négociait même parfois un pourcentage sur
les bénéfices, un privilège rare à l'époque mais désormais courant parmi les
grandes stars.
Il fut nommé deux fois aux Oscars dans les années 40 mais,
étant l'un des premiers acteurs indépendants des grands studios, il ne
l'obtiendra pas durant ses années d'activité. Ce n'est qu'en 1970 que l'académie
lui remit un Oscar d'honneur pour sa carrière. En 1981, il reçut les honneurs du
Kennedy Center.
Éloigné des écrans, l'acteur resta néanmoins actif. À la
fin des années 60, il accepta un poste au comité de direction de Fabergé. Une
fonction qu'il assumait pleinement en assistant aux assemblées et faisant de la
promotion, conscient que sa présence lors du lancement d'un nouveau produit
pouvait lui garantir le succès.
À la fin de sa vie, il fera des tournées
aux États-Unis appelées A Conversation with Cary Grant au cours desquelles
étaient projetés des extraits de ses films suivis de débats. L'acteur se
préparait pour une représentation à l'Adler Theater à Davenport dans l'Iowa
l'après-midi du 29 novembre 1986 lorsqu'il fut victime d'un accident vasculaire
cérébral. Il meurt dans la nuit au St. Luke's Hospital à l'âge de 82
ans.
La vie privée de l'acteur fut agitée, comprenant notamment cinq
mariages. Des rumeurs remirent régulièrement en cause son orientation
sexuelle.
* Sa première femme, Virginia Cherrill, divorce de lui le 26
mars 1935 au motif de violences conjugales. Ils s'étaient mariés le 10 février
1934.
* En 1942, Grant épouse la très riche et mondaine Barbara Hutton et
devint une figure paternelle pour son fils, Lance Reventlow, qui trouvera la
mort dans un accident d'avion. Le couple fut ironiquement surnommé "Cash and
Cary," même si dans un accord prénuptial, l'acteur refusait tout arrangement
financier en cas de divorce. Celui ci survint 1945, mais ils restèrent des amis
toute leur vie. Grant a toujours réfuté l'accusation d'un mariage d'argent. Il a
dit avec son humour typique, « je peux m'être marié pour de très bonnes raisons,
mais l'argent n'a jamais été l'une d'elles. »
* Sa troisième femme est
l'actrice Betsy Drake, qu'il épouse le 25 décembre 1949. Ils partagent l'affiche
de deux films ensemble. S'avérant le mariage le plus durable, il s'achèvera le
14 août 1962. Drake lui fit découvrir le LSD, et au début des années 60 il
raconta comment un traitement de la drogue hallucinogène - légale à l'époque -
dans une prestigieuse clinique californienne lui apporta la paix intérieure que
le yoga, l'hypnose et le mysticisme n'avait pu lui procurer.[5][6][7]
*
Son quatrième mariage, à l'actrice Dyan Cannon de trente-trois ans sa cadette,
eut lieu le 22 juillet 1965 à Las Vegas. Le mariage fut suivi de la naissance
prématurée de son unique enfant, Jennifer Grant, le 26 février 1966 alors que
l'acteur avait 62 ans. Il l'appelait souvent "ma meilleure production", et
regretta de n'avoir pas eu d'enfant plus tôt. Le mariage avait du plomb dans
l'aile dès le début et Cannon le quitta en décembre 1966, déclarant que Grant
partait souvent dans des rages soudaines et la battait quand elle lui
"désobéissait". Le divorce, finalisé en 1968, fut amère et public, et la
bataille pour la garde de leur fille dura dix ans.
* Le 11 avril 1981
Grant épouse sa compagne de longue date, Barbara Harris, qui avait quarante sept
ans de moins que lui. Elle restera à ses côtés jusqu'à sa mort.
Grant
devint citoyen américain en 1942 pour désamorcer le scandale résultant de sa
non-incorporation à l'armée britannique. Un critique de films anglais écrivit
que les acteurs britanniques restés à Hollywood ne devaient être photographiés
qu'en noir et blanc de façon que le public ne puisse voir la traînée jaune sur
leur colonne vertébrale. Il a pourtant servi comme volontaire dans la Royal Navy
dès 1940, mais à 36 ans il avait atteint la limite d'âge d'incorporation. Cela
lui fit déclarer qu'il voulait participer activement, même pour un poste de
pompier. Mais une partie du gouvernement britannique pensait qu'il serait d'une
plus grande utilité en restant à Hollywood. Durant les années de guerre, il
reversa l'intégralité de ses salaires aux oeuvres de charité anglaises et le
bruit courut même qu'il travaillait pour les services de renseignement de son
pays, transmettant les suspicions de sympathie nazi parmi l'élite d'Hollywood.
Mais ceci n'a jamais pu être prouvé, tant que les archives sur ce sujet restent
classées à ce jour. En 1946, George VI l'honora de la médaille du Roi pour
services rendus à la Grande-Bretagne durant les hostilités.
FILMS
1932 :
La Belle Nuit (This Is the Night) : Stephen 1932 : Sinners in the Sun :
Ridgeway 1932 : Singapore Sue : premier marin 1932 : Merrily We Go to
Hell : Charlie Baxter 'DeBrion 1932 : Le Démon du sous-marin (Devil and the
Deep) : Lieutenant Jaeckel 1932 : Blonde Vénus (Blonde Venus) : Nick
Townsend 1932 : Hot Saturday : Romer Sheffield 1932 : Madame Butterfly
: Lieutenant B.F. Pinkerton 1933 : Lady Lou (She Done Him Wrong) de Lowell
Sherman : Capt. Cummings 1933 : Celle qu'on accuse (The Woman Accused) :
Jeffrey Baxter 1933 : L'Aigle et le Vautour (The Eagle and the Hawk) :
Henry Crocker 1933 : Gambling Ship : Ace Corbin 1933 : Je ne suis pas
un ange (I'm No Angel) de Wesley Ruggles : Jack Clayton 1933 : Alice au
pays des merveilles (Alice in Wonderland) : la Simili-tortue 1934 :
Princesse par intérim (Thirty Day Princess) : Porter Madison III 1934 :
Born to Be Bad : Malcolm 'Mal' Trevor 1934 : Kiss and Make Up : Dr. Maurice
Loman 1934 : Les femmes devraient écouter (Ladies Should Listen) : Julian
De Lussac 1935 : Caprice de femmes (Enter Madame) : Gerald Fitzgerald
1935 : Ailes dans l'obscurité (Wings in the Dark) : Ken Gordon 1935 : The
Last Outpost : Michael Andrews 1935 : Fête pirate sur l'île Catalina
(Pirate Party on Catalina Isle) (court métrage, non crédité) 1935 : Sylvia
Scarlett : Jimmy Monkley 1936 : Service de renseignements (The Amazing
Quest of Ernest Bliss) : Ernest Bliss 1936 : Empreintes digitales (Big
Brown Eyes) de Raoul Walsh : Danny Barr 1936 : Une belle blonde (Suzy) de
George Fitzmaurice : Capt. Andre Charville 1936 : Cadeau de mariage
(Wedding Present) : Charlie 1937 : Le Cœur en fête (When You're in Love) :
Jimmy Hudson 1937 : Le Couple invisible (Topper) : George Kerby 1937 :
L'Or et la femme (The Toast of New York) : Nicholas 'Nick' Boyd 1937 :
Cette sacrée vérité (The Awful Truth) : Jerry Warriner 1938 : L'Impossible
monsieur Bébé (Bringing Up Baby) : Dr. David Huxley 1938 : Vacances
(Holiday) : John 'Johnny' Case 1939 : Gunga Din de George Stevens : Sgt.
Archibald Cutter 1939 : Seuls les anges ont des ailes (Only Angels Have
Wings) : Geoff Carter 1939 : L'Autre (In Name Only) de John Cromwell : Alec
Walker 1939 : Fantômes en croisière (Topper Takes a Trip) de Norman Z.
McLeod 1940 : La Dame du vendredi (His Girl Friday) : Walter Burns
1940 : Mon épouse favorite (My Favorite Wife) de Garson Kanin : Nick Arden
1940 : Howard le révolté (The Howards of Virginia) : Matt Howard 1940 :
Indiscrétions (The Philadelphia Story) : C. K. Dexter Haven 1941 : La
Chanson du passé (Penny Serenade) : Roger Adams 1941 : Soupçons (Suspicion)
d'Alfred Hitchcock : Johnnie Aysgarth 1942 : La Justice des hommes (The
Talk of the Town) : Leopold Dilg - Joseph 1942 : Lune de miel mouvementée
(Once Upon a Honeymoon) : Patrick 'Pat' O'Toole 1943 : Mr. Lucky : Joe
Adams alias Joe Bascopolous 1943 : Destination Tokyo : Capt. Cassidy
1944 : Il était une fois (Once Upon a Time) : Jerry Flynn 1944 : Rien qu'un
cœur solitaire (None But the Lonely Heart) : Ernie Mott 1944 : Arsenic et
vieilles dentelles (Arsenic and Old Lace) : Mortimer Brewster 1946 : Sans
réserve (Without Reservations)de Mervyn LeRoy 1946 : Nuit et jour (Night
and Day) : Cole Porter 1946 : Les Enchaînés (Notorious) d'Alfred Hitchcock
: T.R. Devlin 1947 : Deux sœurs vivaient en paix (The Bachelor and the
Bobby-Soxer) : Richard Nugent 1947 : Honni soit qui mal y pense (The
Bishop's Wife) : Dudley 1948 : Un million clé en main (Mr. Blandings Builds
His Dream House) : Jim Blandings 1948 : La Course au mari (Every Girl
Should Be Married) : Dr. Madison W. Brown 1949 : Allez coucher ailleurs (I
Was a Male War Bride) d'Howard Hawks : Capt. Henri Rochard 1950 : Cas de
conscience (Crisis) de Richard Brooks : Dr. Eugene Norland Ferguson 1951 :
On murmure dans la ville (People Will Talk) de Joseph L. Mankiewicz : Dr. Noah
Praetorius 1952 : Cette sacrée famille (Room for One More) de Norman Taurog
: George 'Poppy' Rose 1952 : Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business)
d'Howard Hawks : Dr. Barnaby Fulton 1953 : La Femme rêvée (Dream Wife) :
Clemson Reade 1955 : La Main au collet (To Catch a Thief) d'Alfred
Hitchcock : John Robie 1957 : Elle et lui (An Affair to Remember) : Nickie
Ferrante 1957 : Orgueil et Passion (The Pride and the Passion) :
Anthony 1957 : Embrasse-la pour moi (Kiss Them for Me) : Cmdr. Andy
Crewson 1958 : Indiscret (Indiscreet) : Philip Adams 1958 : La Péniche
du bonheur (Houseboat) : Tom Winters 1959 : La Mort aux trousses (North by
Northwest) d'Alfred Hitchcock : Roger O. Thornhill 1959 : Opération jupons
(Operation Petticoat) : Lt. Cmdr. Matt T. Sherman 1960 : Ailleurs l'herbe
est plus verte (The Grass Is Greener) : Victor Rhyall, Earl 1962 : Un
soupçon de vison (That Touch of Mink) : Philip Shayne 1963 : Charade de
Stanley Donen : Peter Joshua 1964 : Grand méchant loup appelle (Father
Goose) : Walter Christopher Eckland 1966 : Rien ne sert de courir (Walk
Don't Run) : Sir William Rutland
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RECOMPENSES
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- 1970 - Oscar d'Honneur - Academy Awards, États-Unis.
1966 -
Laurel d'Or - Meilleure star masculine, États-Unis 1964 - Laurel d'Or -
Meilleure star masculine, États-Unis. 1963 - Pour : Un
soupçon de vison - Laurel d'Or - Meilleure interprétation masculine
de comédie, États-Unis. 1960 - Pour : Opération
jupons - Laurel d'Or - Meilleure interprétation masculine de comédie,
États-Unis. 1959 - Pour : La péniche du bonheur -
Laurel d'Or - Meilleure interprétation masculine de comédie, États-Unis. 1942
- Prix Pomme d'Or - Acteur le plus coopératif - Golden Apple Awards,
États-Unis.
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INFOS
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- Nom de naissance : Archibald Alexander Leach
- Date et lieu de naissance : Le
18 janvier 1904 à Bristol, Angleterre
- Date et lieu du décès : 9 novembre 1986 à Davenport (Iowa)
- Cause
du décès : Congestion cérébrale,
il meurt dans la nuit au St. Luke's
Hospital à 82 ansElle Cary
Grant a été incinérer.ôtés
jusqu'à sa mort.
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- Sa première femme, Virginia Cherrill, divorce de lui le 26 mars 1935 au
motif de violences conjugales. Ils s'étaient mariés le 10 février 1934.
- En 1942, Grant épouse la très riche et
mondaine Barbara
Hutton et devint une figure paternelle pour son fils, Lance Reventlow, qui
trouvera la mort dans un accident d'avion. Le couple fut ironiquement surnommé
"Cash and Cary," même si dans un accord prénuptial, l'acteur refusait tout
arrangement financier en cas de divorce. Celui ci survint en 1945, mais ils
restèrent des amis toute leur vie. Grant a toujours réfuté l'accusation d'un
mariage d'argent. Il a dit avec son humour typique : « Je peux m'être marié pour de très bonnes raisons, mais
l'argent n'a jamais été l'une d'elles. »
- Sa troisième femme est l'actrice Betsy Drake, qu'il épouse le 25 décembre 1949. Ils partagent l'affiche de deux films ensemble.
S'avérant le mariage le plus durable, il s'achèvera le 14 août 1962. Drake lui fit découvrir le LSD, et au début des années 1960 il raconta comment un
traitement de la drogue hallucinogène – légale à l'époque – dans une
prestigieuse clinique californienne lui apporta la paix intérieure que le yoga, l'hypnose et le mysticisme n'avaient pu lui procurer.
- Son quatrième mariage, à l'actrice Dyan Cannon de trente-trois ans sa cadette, eut
lieu le 22 juillet 1965 à Las
Vegas. Le mariage fut suivi de la naissance prématurée de son unique enfant,
Jennifer Grant, le 26 février 1966
alors que l'acteur avait 62 ans. Il l'appelait souvent "ma meilleure
production", et regretta de n'avoir pas eu d'enfant plus tôt. Le mariage avait
du plomb dans l'aile dès le début et Cannon le quitta en décembre 1966, déclarant que Grant partait souvent dans des rages
soudaines et la battait quand elle lui "désobéissait". Le divorce, finalisé en
1968, fut amer et public, et la bataille
pour la garde de leur fille dura dix ans.
- Le 11 avril 1981 Grant
épouse sa compagne de longue date, Barbara Harris, qui avait trente-deux ans de
moins que lui. Elle restera à ses côtés jusqu'à sa mort.
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ANECDOTES
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- Liaisons probable avec : Doris Duke, Grace Kelly, Sophia Loren, Kim Novak,
Ginger Rogers, Mae West.
- Il fut (avec James Stewart) l'acteur favori d'Alfred Hitchcock dans sa
période la plus créatrice (1950-1960).
- Son jeune frère devait mourir à cause de la gangrène. Il a eu un demi-frère
Eric lors du remariage de son père. Son père était tailleur.
- Élève assez médiocre, il se révèle cependant très bon bricoleur et invente
très jeune un nouveau moyen d'éclairage pour le théâtre, ce qui lui permet de
rencontrer le directeur d'un théâtre de Bristol. Cette rencontre fait naître
chez le jeune garçon l'envie de devenir comédien.
- La mère de Cary a été internée quelques années après sa naissance.
- A quatorze ans, il fait une fugue pour suivre la troupe des Pender où il
apprend à danser et à faire le clown.
- En 1920, il part à New York afin de participer à un "musical". Il rencontre
le producteur Arthur Hammerstein et obtient le rôle principal de " Polly with a
past" sous le nom d'Archibald Leach. Suivront de nombreuses autres opérettes
montées à Broadway, où il joue le playboy chantant.
- L'acteur était d'une avarice incroyable, sur le tournage de Blonde Vénus avec
Marlène Dietrich, la blonde actrice s'étonnait de ne pas voir son partenaire
entre deux prises : il vendait des chemises aux techniciens du plateau pour se
faire de l'argent de poche !
- Cary Grant acceptera très mal de vieillir et quittera les écrans en 1966 pour
pratiquement ne plus se montrer en public jusqu'à sa mort le 29 novembre 1986.
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