Fondatrice du Hollywood Canteen et l'une des actrices de cinéma les plus
appréciées de l'âge d'or du cinéma, Bette Davis est connue comme un symbole de
ténacité féminine, à cause de rôles de femmes impitoyables et hystériques, mais
aussi de sa turbulente vie privée ponctuée d'orageux mariages et de conflits
médiatiques avec certaines figures du cinéma.
Alternativement appelée «
reine d'Hollywood », «reine des Studios Warner» et « Première Dame du grand
écran », Bette Davis a longtemps détenu le record du plus grand nombre de
nominations aux Oscars en tant que meilleure actrice (10 fois), avant d'être
détrônée par Katharine Hepburn (12 fois) et Meryl Streep (14 fois).
Elle
obtient deux Oscars, en 1936 et 1938. Elle n'a pas réussi à décrocher son
dernier Oscar pour Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?. De nombreux ouvrages lui ont
été consacrés, dont un seul en français (Isabelle Champion, LHerminier,
1986).
Ruth Elizabeth Davis grandit dans la banlieue de Boston, élevée
avec sa sœur Barbara par sa mère Ruth, photographe, qui se séparera de son mari
en 1915. On dit que les deux prénoms de Ruth Elizabeth Davis ont été remplacés
par celui de Bette, en référence au roman « la Cousine Bette » de Balzac. Après
le départ de leur père, la vie des Davis oscille entre le Massachusetts, le New
Jersey et New York.
Bette fait ses débuts sur les planches dans le
personnage d’une fée, pour Le Songe d'une nuit d'été, pendant ses études à la
Cushing Academy d’Ashburnham (Massachusetts). Elle prend ensuite des cours de
danse et suit pendant trois ans les cours de la John Murray Anderson’s Acting
Dramatic School à New York.
En 1928, elle fait partie d’une troupe
théâtrale dirigée par George Cukor et sous sa mise en scène elle monte sur scène
dans la pièce « Broadway » à Rochester, . Suivront d’autres pièces avec Cukor
avant de se produire en 1929 à New York, avec un grand succès, dans « The Earth
Between » puis, elle débute enfin officiellement à Broadway dans « Broken Dishes
».
Remarquée au théâtre par un dénicheur de talents d’Universal Pictures,
studio de cinéma hollywoodien, elle y tourne son premier film, Bad sister
(1931). Carl Laemmle, directeur de la firme Universal, s’écria en voyant ce film
interprété par Bette Davis : « Comment peut-on tourner un film dans lequel un
homme en voit de toutes les couleurs et le terminer en cadrant sur un tel visage
? .» Bette ne tournera plus que deux films à Universal qui ne renouvelle pas son
contrat. Après quelques rôles insignifiants dans d’autres studios (RKO,
Columbia…), elle décide de rentrer à New York pour revenir au Théâtre. C’est
alors qu’elle reçoit un coup de téléphone de George Arliss, grand acteur
populaire de la Warner à l’époque. Il lui propose un premier rôle, auprès de
lui, dans le film The Man who played God (1932), elle accepte. Arliss écrira
dans son autobiographie « Je ne m’attendais qu’à une modeste prestation, mais ce
petit rôle se transforma en une création vivante, profonde… comme une lueur
illuminant un texte banal et lui communiquant émotion et passion. C’était un
talent qui ne pouvait rester longtemps dans l’ombre. » Elle épouse en 1932
Harmon O. Nelson, rencontré lors de ses études, et dont elle divorcera six ans
plus tard.
Suite à ce film, Les frères Warner, de la Warner Bros.
Pictures, lui font signer un contrat de sept ans. Une période qui durera 16 ans
et où l’actrice devra lutter quotidiennement pour obtenir de bons rôles dans une
firme spécialisée dans les films de gangsters et qui privilégie essentiellement
les personnages masculins.
Pourtant, Bette Davis n’arrête plus de
tourner, on la voit dans vingt cinq films en quatre ans, notamment avec Spencer
Tracy dans 20 000 ans sous les verrous (1933) et avec James Cagney dans Jimmy
the gent (1935), deux films de Michael Curtiz. En 1934, Bette Davis harcèle,
pendant des mois, Jack Warner, un des patrons de la Warner, pour obtenir le rôle
de Mildred Rogers dans L'Emprise. Il finit par céder et la « prête » à la RKO.
Bette obtient un grand succès critique mais le film est un échec
commercial.
Elle fait ensuite une autre composition remarquée de garce
dans Ville frontière (1935), avant d’être consacrée dans L'Intruse (1936) pour
lequel elle décroche son premier Oscar. Les frères Warner lui refusent pourtant
deux rôles auxquels elle tenait : la reine Élisabeth Ire aux cotés de Katharine
Hepburn dans Mary Stuart et Alice dans Alice au pays des merveilles. Mais ils
lui confient un bon personnage dans La Forêt pétrifiée pour ensuite la reléguer
dans deux films médiocres.
Commenceront alors les conflits avec ses
producteurs. Insatisfaite de ses scénarios et après avoir refusé de tourner un
film, Bette claque la porte de la Warner et quitte Hollywood pour Londres où on
lui propose deux films. Un procès s’engage alors entre elle et la Warner. Elle
le perd mais Jack Warner, magnanime, lui pardonne et paie les frais du procès.
Olivia de Havilland aura plus de succès, elle aussi intentera un procès en 1943
contre la Warner et, le gagnera en 1945. Mais Bette Davis n’est pas complètement
perdante car, malgré cette action en justice, la Warner lui confira des
scénarios de meilleure qualité.
Son retour à Hollywood se fera dans
l’excellent film Femmes marquées (1937) aux cotés d’Humphrey Bogart qui lui
permet de prouver à nouveau ses qualités dramatiques. Elle entame ainsi un
nouveau départ à la Warner qui lui propose une série de films dont les scénarios
sont écrits tout spécialement pour elle. Après lui avoir soumis le rôle de
Scarlett O'Hara d’Autant en emporte le vent, elle le refuse, ne voulant pas se
retrouver aux cotés d’Errol Flynn (condition de la Warner pour « prêter » Bette
Davis à David O. Selznick) qu’elle juge trop médiocre pour le rôle de Rhett
Butler. Jack Warner lui propose alors L'insoumise (1938), film qui ressemble
étrangement à Autant en emporte le vent. Avec un personnage taillé sur mesure,
la star va faire une composition des plus remarquable dans ce somptueux
mélodrame dirigé de façon magistrale par le perfectionniste William Wyler. Le
film connaît un énorme succès. Elle reçoit un deuxième Oscar et là, commence la
grande carrière de Bette Davis. Une longue série de nominations aux Oscars va
également se succéder. La suite est des plus glorieuse, vient l’ère des grands
mélodrames où l’actrice va donner le meilleur d’elle-même. Le ton est donné avec
le bouleversant drame Victoire sur la nuit (1939), elle est nommée pour la
troisième fois aux Oscars. Viennent ensuite deux films historiques en 1939,
Juarez et La vie privée d'Elizabeth d'Angleterre, et d’autres mélos comme La
Vieille fille (1939), L’Etrangère (1940), Le Grand mensonge (1941) qui lui
donnent la place enviée de l’une des dix vedettes d’Hollywood en tête du
box-office. Le sommet de cette période est sa collaboration avec William Wyler
qui sera des plus réussi, après L’Insoumise elle s’illustre dans les rôles de
garces dans La Lettre (1940), elle incarne une meurtrière et dans La Vipère
(1941), elle interprète une femme monstrueuse, cupide et manipulatrice (elle
aura une nomination aux Oscars pour chacun de ces deux films) ce qui la consacre
actrice populaire et reine de la Warner. Malheureusement des conflits éclatent
entre le réalisateur et l’actrice et William Wyler, malgré ces chefs-d’œuvre
tournés ensemble, ne tournera plus avec Bette Davis. Un film parachèvera cette
période, modèle du genre, Une femme cherche son destin (1942) qui lui vaudra sa
sixième nomination. Elle aura encore une septième nomination pour Femme aimée
est toujours jolie (1944). En 1942, elle fonde et dirige Hollywood Canteen, un
organisme d’aide aux combattants de la seconde guerre mondiale et paraîtra dans
le film du même nom. Elle crée également sa propre maison de production la «
B.D. Incorpored » en 1946. La Voleuse avec Glenn Ford est le seul film produit
par la firme de Bette Davis. Après quelques films mineurs, Bette Davis tourne
son dernier film à la Warner La Garce (1949) de King Vidor. Le tournage se passe
mal avec le réalisateur, au point qu’elle demande un compromis à Jack Warner,
elle finira le film à condition qu’il la libère de son contrat avec la Warner
Bros. Lassé de ses exigences, le patron de la Warner finit par
accepter.
Libre de toute contrainte, la star se remet au travail et
pendant le tournage de L’Ambitieuse en 1949 (film qui sortira bien après) on lui
propose un rôle magnifique, celui de Margo Channing dans, sans doute le film le
plus brillant de sa carrière, Ève (1950) de Joseph L. Mankiewicz. Avec un
scénario cynique et subtil relatant les milieux du théâtre, des dialogues
caustiques, de grands acteurs comme partenaires (5 sur 14 des nominations aux
Oscars iront aux acteurs) et un cinéaste, véritable créateur du film, Eve est
certainement le plus parfait des films de Bette Davis qui donnera une
interprétation inoubliable. Eve est nominée quatorze fois aux Oscars et remporte
6 statuettes. Pour sa huitième nomination, Bette Davis est supplantée par Judy
Holliday pour son interprétation de Born yesterday.
Malgré un tel sommet,
la carrière de Bette s’effrite au fil des ans et hormis La Star pour qui elle
aura sa neuvième nomination, il lui faudra attendre les années soixante pour
connaître un renouveau.
Entre-temps elle a épousé Arthur Farnsworth en
1940 (il meurt en 1943) et William Grant Sherry en 1945 (naissance de son
premier enfant Barbara en 1947, et divorce en 1949), elle se remarie en 1950,
une quatrième et dernière fois, avec son partenaire d’Eve, Gary Merrill, avec
qui elle adoptera deux enfants Margot (1952) et Michael (1953). Elle divorcera
en 1960.
En 1961, deux films viendront redorer son blason. Frank Capra,
tout d’abord, lui offre Milliardaire pour un jour où elle est drôle, émouvante,
grandiose en vieille clocharde au temps de la prohibition et surtout Qu'est-il
arrivé à Baby Jane ? de Robert Aldrich où elle compose, aux cotés d’un autre
monstre sacré de la grande époque Joan Crawford, un personnage
grand-guignolesque qui lui vaudront un succès retentissant dans le monde entier.
Elle est nommée une dixième et dernière fois aux Oscars.
« Mère de trois
enfants âgés de 10, 11 et 15 ans, divorcée, de nationalité américaine, 30 ans
d’expérience dans le domaine cinématographique, encore alerte et plus aimable
que ne le prétend la rumeur publique, cherche emploi stable à Hollywood. Connaît
Broadway. Bette Davis. Références à l’appui. » C’est cette annonce que l’actrice
fait paraître dans un hebdomadaire en septembre 1962. Suite à ce message, Jack
Warner la contacte pour tourner La mort frappe toujours trois fois (1964) avec
son ami Paul Henreid, qui fut un de ses partenaires à l’écran, comme
réalisateur. Elle fera un deuxième film avec Aldrich Chut...Chut...chère
Charlotte (1964) dans la même veine du précédent mais sans Joan Crawford qui
déclare forfait et sera remplacée sur les conseils de Bette Davis, par son amie
et complice de toujours, Olivia de Havilland. Elle sera encore admirable dans
L'argent de la vieille (1972) de Luigi Comencini et dans Les Baleines du mois
d'Août (1987) aux cotés d’une gloire du muet Lillian Gish.
La fin de sa
carrière sera moins brillante, elle tourne dans beaucoup de films mineurs mais
fait de nombreuses incursions au théâtre et à la télévision.
FILMS
- 1931 : The Bad Sister de Hobart Henley
- 1931 : Seed
de John M. Stahl
- 1931 : Le Pont de
Waterloo (Waterloo Bridge) de James Whale
- 1931 : Way Back
Home de William A. Seiter
- 1932 : The
Menace de Roy William Neill
- 1932 : Hell's
House d'Howard
Higgin
- 1932 : L'Homme qui jouait à
être Dieu (The Man who played God) de John G. Adolfi avec George Arliss
- 1932 : Mon
grand (So big) de William Wellman avec Barbara Stanwyck
- 1932 : The
Rich Are Always with Us d'Alfred E. Green
- 1932 : The Dark
Horse d'Alfred
E. Green
- 1932 : Ombres vers le
sud (Cabin in the cotton) de Michael Curtiz
- 1932 : Une
allumette pour trois (Three on a Match) de Mervyn LeRoy
- 1933 : Vingt mille ans sous les
verrous (20 000 Years in Sing Sing) de Michael Curtiz avec Spencer Tracy
- 1933 :
Just Around the Corner - court métrage
- 1932 : Une
allumette pour trois (Three on a Match) de Mervyn LeRoy
- 1933 : Le
Parachutiste (Parachute Jumper) d'Alfred E. Green
- 1933 : Le
Roi de la chaussure (The Working Man) de John G. Adolfi
- 1933 : Ex-Lady
de Robert Florey
- 1933 : Bureau
des personnes disparues (Bureau of Missing Persons) de Roy Del Ruth
- 1934 : The
Big Shakedown de John Francis Dillon
- 1934 : Les Pirates
de la mode (Fashions of 1934) de William Dieterle avec William Powell
- 1934 : Jimmy the Gent de Michael Curtiz avec James Cagney
- 1934 : Fog Over
Frisco de William Dieterle
- 1934 : L'Emprise (Of Human
Bondage) de John
Cromwell avec Leslie Howard
- 1934 : Femme
d'intérieur (Housewife) d'Alfred E. Green
- 1935 : Ville
frontière (Bordertown) d'Archie Mayo avec Paul Muni
- 1935 : Une femme dans
la rue (The Girl from 10th avenue) d'Alfred E. Green
- 1935 : Sixième
édition (Front page woman) de Michael Curtiz
- 1935 : Agent spécial
(Special agent) de William Keighley
- 1935 : L'Intruse (Dangerous) d' Alfred E. Green (son
premier Oscar) avec Franchot
Tone
- 1936 : La
Forêt pétrifiée (The Petrified Forest) d' Archie Mayo avec Leslie Howard et Humphrey Bogart
- 1936 : La Flèche d'or
(The Golden arrow) d' Alfred E. Green
- 1936 : Satan Met a Lady
de William
Dieterle
- 1937 : Femmes
marquées (Marked Woman) de Lloyd Bacon avec Humphrey Bogart
- 1937 : Le Dernier combat (Kid
Galahad) de Michael
Curtiz avec Edward G. Robinson et Humphrey Bogart
- 1937 : Une certaine
femme (That certain woman) d'Edmund Goulding avec Henry Fonda
- 1937 : L'Aventure de
minuit (It's love I am after) d'Archie Mayo avec Leslie Howard et Olivia de
Havilland
- 1938 : L'insoumise (Jezebel) de William Wyler (son deuxième
Oscar) avec Henry Fonda
- 1938 : Nuits de bal (The
Sisters) d'Anatole
Litvak avec Errol Flynn
- 1939 : Victoire sur la
nuit (Dark Victory) d' Edmund Goulding
- 1939 : Juarez de William Dieterle avec
Paul Muni
- 1939 : La Vieille Fille (The Old
maid) d'Edmund
Goulding avec Miriam
Hopkins
- 1939 : La vie privée
d'Elizabeth d'Angleterre (The Private Lives of Elizabeth and
Essex) de Michael
Curtiz avec Errol Flynn
- 1940 : If
I Forget You - court métrage
- 1940 : L'Étrangère
(All this and heaven too) d'Anatole Litvak avec Charles Boyer
- 1940 : La
Lettre (The Letter) de William Wyler
- 1941 : Le Grand
Mensonge (The Great lie) d'Edmund Goulding
- 1941 : Shining Victory
d'Irving Rapper
- 1941 : Fiancée contre
remboursement (The Bride Came C.O.D.) de William Keighley avec
James Cagney
- 1941 : La Vipère (The Little
Foxes) de William
Wyler
- 1942 : L'Homme qui vint dîner
(The man who came to dinner) de William Keighley
- 1942 : In this
our life de John
Huston avec Olivia de Havilland
- 1942 : Une femme cherche son destin
(Now Voyager) d'Irving Rapper avec Paul Henreid et Claude Rains
- 1943 : Veille sur le Rhin (Watch on the
Rhine) de Herman
Shumlin
- 1943 : Remerciez votre bonne
étoile (Thank your lucky stars) de David Butler
- 1943 : L'Impossible
Amour (Old Acquaintance) de Vincent Sherman avec Miriam Hopkins
- 1944 : Femme aimée est toujours
jolie (Mr. Skeffington) de Vincent Sherman avec Claude Rains
- 1944 : Hollywood
Canteen (Hollywood Canteen) de Delmer Daves
- 1945 : Le
Blé est vert (The Corn is green) d'Irving Rapper
- 1946 : La
Voleuse (A Stolen Life) de Curtis Bernhardt avec Glenn Ford
- 1946 : Jalousie (Déception) d'Irving Rapper avec Paul Henreid et Claude Rains
- 1948 : Rencontre
d'hiver (Winter meeting) de Bretaigne Windust
- 1948 : La Mariée
du dimanche (June bride) de Bretaigne Windust
- 1949 : La Garce (Beyond the
Forest) de King Vidor (son
dernier film aux Studios Warner) avec Joseph Cotten
- 1950 : Ève (All about Eve) de
Joseph L.
Mankiewicz avec Anne
Baxter
- 1951 : L'Ambitieuse
(Payment on demand) de Curtis Bernhardt
- 1951 : Jezebel
(Another Man's Poison) d'Irving Rapper
- 1952 : Appel d'un
inconnu (Phone call from a stranger) de Jean Negulesco avec Shelley Winters
- 1952 : La Star (The Star) de Stuart Heisler
- 1955 : Le
Seigneur de l'aventure (The Virgin Queen) de Henry Koster avec Joan Collins
- 1956 : Le Repas de
noces (The Catered affair) de Richard Brooks
- 1956 : Au
cœur de la tempête (Storm center) de Daniel Taradash
- 1959 : John Paul Jones, maître des
mers (John Paul Jones) de John Farrow avec Robert Stack
- 1959 : Le
Bouc émissaire (The Scapegoat) de Robert Hamer avec Alec Guinness
- 1961 : Milliardaire pour un jour
(Pocketful of Miracles) de Frank Capra avec Glenn Ford
- 1962 : Qu'est-il arrivé à
Baby Jane ? (What Ever Happened to Baby Jane?) de Robert Aldrich avec Joan Crawford
- 1964 : L'Ennui
(The Empty canvas) de Damiano Damiani
- 1964 : La Mort frappe trois fois
(Dead Ringer) de Paul
Henreid
- 1964 : Rivalités (When love has
gone) d' Edward
Dmytryk avec Susan
Hayward
- 1964 : Chut... Chut, chère
Charlotte (Hush... Hush, Sweet Charlotte) de Robert Aldrich avec Olivia de
Havilland
- 1965 : La
Nurse (The Nanny) de Seth Holt
- 1968 : L'Anniversaire (The
Anniversary) de Roy Baker
- 1969 : Appartements
communicants (Connecting rooms) de Franklin
Gollings
- 1968 : Bunny
O'Hare de Gerd
Oswald
- 1972 : L'Argent de
la vieille (Lo Scopone Scientifico) de Luigi Comencini avec Alberto Sordi et Silvana Mangano
- 1972 : Madame
Sin de David
Greene
- 1976 : Trauma (Burnt
Offerings) de Dan Curtis
- 1978 : Les
Visiteurs d'un autre monde (Return from Witch Mountain) de John Hough
- 1978 : Mort sur le Nil (Death on the
Nile) de John
Guillermin aver Peter
Ustinov
- 1978 : The
Children of Sanchez d'Hall
Bartlett (non créditée)
- 1980 : Les Yeux de
la forêt (Watcher in the woods) de John Hough
- 1982 : Un
piano pour Madame Cimino (A Piano for Mrs. Cimino) de George Schaefer (TV)
- 1987 : Les Baleines du mois
d'août (The Whales of August) de Lindsay Anderson avec Lillian Gish
- 1989 : Ma
belle mere est une sorciere ( Wicked Stepmother) de Larry Cohen
TELEVISION
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