Je suis égoïste, impatiente et peu sûre de moi. Je fais des erreurs, je suis hors de contrôle et parfois difficile à gérer. Mais si vous ne pouvez pas me supporter pour le pire, nul doute que ne vous me méritez pas pour le meilleur

 

L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut mieux être totalement ridicule que totalement ennuyeux

 

Le véritable amant, c'est celui qui d'une légère caresse sur les cheveux, d'un simple sourire ou même d'un regard perdu dans le vague vous fait chavirer de bonheur.

 

Je ne veux pas être riche. Je veux être merveilleuse.

 

Je ne peux pas m'habituer au fait qu'il m'aime et je continue à attendre de lui qu'il ne maime plus tout en espérant que cela n'arrivera jamais - mais je continue à me dire : qui sait ?

 

Les hommes sont tous les mêmes.
Seuls leurs visages sont différents pour qu'on puisse les distinguer.

 

Peut être que quelqu'un lira cela? Je ne pense pas.

 

L'idée d'être un symbole me déplaît, mais si je dois être le symbole de quelque chose je préfère que ce soit du sexe.

 

Mes sentiments ne trouvent pas à se développer dans les mots.

 

Oui, il y avait quelque chose de spécial chez moi. J'étais le genre de fille qu'on retrouve morte dans une chambre minable, un flacon de somnifères vide à la main.

 

Sans crier gare, l'amour fondit sur moi, m'enveloppa, me souleva dans les airs, me remit d'aplomb et je posai sur le monde un regard tout neuf, comme si je venais de naître.

 

Les chiens ne m'ont jamais mordue. Seuls les hommes l'ont fait.

 

Une carrière, c'est fantastique, mais on ne peut pas se blottir contre elle la nuit quand on a froid.

 

Je sens la vie qui se rapproche alors que tout ce que je veux c'est mourir.

 

Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie !

 

Quelque part, ça me rend heureuse d’être en retard. On m’attend. On est impatient de me voir. Ça me rappelle toutes ces années où on se fichait que je sois là ou non.

 

Quand il entrait dans ma chambre et me prenait dans ses bras, tous mes ennuis s'envolaient. J'oubliais aussitôt Norma Jean et cessais de voir les choses par ses yeux. J'oubliais même que je n'étais pas photogénique. J'avais l'impression de faire peau neuve, je n'étais plus une actrice à la recherche d'un monde aux couleurs chatoyantes. Toute la gloire, la beauté, tout le génie dont j'avais rêvé étaient réunis en moi. Quand il me disait "je t'aime", je me sentais plus comblée que si un millier de critiques m'avait sacrée grande vedette en chantant mes louanges.

 

La célébrité passera et je lui dirais adieu. Mais au moins, je l'aurais connue. Si elle disparaît, j'aurais toujours su qu'elle était volage. Ça aura été une expérience, mais ce n'est pas tout ce qui fait ma vie.

 

C'était le dimanche que la solitude me pesait le plus. Le dimanche on ne peut pas chercher du travail ou traîner dans les magasins. Tout ce qu'on peut faire, c'est marcher comme si on allait quelque part.

 

Les hommes sont toujours prêts à respecter quelqu'un qui les ennuie. Et si la plupart des femmes mariées, même les jolies, ont l'air tellement sinistre, c'est parce qu'on les respecte trop.

 

Une carrière réussie est une chose merveilleuse, mais on ne peut pas se pelotonner contre elle, la nuit, quand on a froid l'hiver.

 

Un homme parfois finit par se sentir coupable et se met en colère si on l'aime trop.

 

On ne peut pas davantage se forcer à aimer qu'à planer dans les airs.

 

C'est toujours délicieux quand ça commence, toujours palpitant. Mais ça finit toujours dans la tristesse.

 

L'enfance de chacun se rejoue tout le temps. Pas étonnant que personne ne connaisse l'autre ni ne puisse le comprendre entièrement. Je ne sais pas si j'en arrive avec cette conclusion à tout laisser tomber - ou si pour la première fois peut-être je suis connectée avec la réalité - comment est-ce qu'on sait la souffrance des jeunes années de l'autre sans parler de tout ce qu'il traîne avec lui puisque au mieux une large marge de manoeuvre est nécessaire pour l'autre et pourtant combien c'est malsain de le supporter. Je pense que le mieux est d'aimer bravement et d'accepter - autant qu'on peut le supporter.

 

Je me rendis compte que, tout comme j'avais du me battre pour faire du cinéma et devenir une actrice, je devrais maintenant me battre pour obtenir le droit d'être moi-même et d'utiliser mes talents. Si je ne me défendais pas, je deviendrais une marchandise bonne à être vendue dans les vitrines de cinéma.

 

Je lui dirai que l'honneur et la bonté se rencontrent dans le monde, certes, tout comme on y trouve des diamants et du radium.

 

Mais quelque chose m'empêchait de revenir au monde de Norma Jean. Ça n'était ni l'ambition ni le désir de devenir riche ou célèbre. Je ne sentais pas au fond de moi un talent qui ne demandait qu'à s'épanouir. Je ne me trouvais même pas belle ou particulièrement séduisante. Mais il y avait en moi une sorte de folie qui ne voulait pas céder. Elle ne cessait de me harceler, non pas sous forme de mots mais de couleurs, - pourpre et or, blanc lumineux, vert et bleu... Les couleurs dont je rêvais dans mon enfance lorsque j'essayais d'échapper au monde morne et sans amour où vivait Norma Jean, la petite esclave orpheline.
Ce monde-là, je le fuyais toujours, mais il continuait à m'environner.

 

"Je comprends maintenant les problèmes que vous pouvez avoir, Marilyn. Vous émettez réellement des vibrations sexuelles - quoi que vous soyez en train de faire ou de penser. Le monde entier a déjà réagi à ces vibrations. Elles sont retransmises par les écrans de cinéma quand vous y apparaissez. Et vos grands patrons ne s'intéressent qu'à vos vibrations sexuelles. Elles suffisent à leur rapporter une fortune. Voilà pourquoi ils refusent de vous considérez comme une comédienne. Tout ce qu'ils veulent, c'est tirer parti du stimulant sexuel que vous représentez. Leurs motifs et leurs projets sont très clairs."

 

Je n'ai jamais voulu être méchante avec qui que ce soit, mais vous ne pouvez pas vous permettre d'être trop gentil avec les gens qui travaillent avec vous. Sinon, ils vous piétineraient à mort !

 

Je pense qu'il est préférable d'être malheureux seul que malheureux avec quelqu'un.

 

J'ai essayé tout l'hiver d'imaginer le printemps - il est là et je me sens toujours aussi désespérée.

 

Etre un raté à Hollywood, c'est aussi pénible que de mourir de faim devant un festin. (...) Seule dans ma chambre, je ne cessais de me lamenter. J'allais chercher un emploi de serveuse ou de secrétaire. Aucun travail ne me faisait peur. Mais quelque chose m'empêchait de revenir au monde morne et sans amour de Norma Jean, la petite esclave orpheline. Ce monde-là, je le fuyais toujours, mais il continuait à m'environner.

 

Comme les mois passent vite... et les calendriers ! 

 

Parfois je me demande à quoi sert le temps de la nuit. Il n'existe pratiquement pas pour moi - tout paraît comme un long jour sans fin, horrible.

 

Je me vois dans la glace à présent, le sourcil en bataille - si je me mets très près je verrai ce que je ne veux pas y voir - la tension, la tristesse, la déception, mes yeux ternes, les joues rougies pas des petits vaisseaux qui paraissent comme des rivières sur une carte - les cheveux qui tombent comme des serpents. C'est la bouche qui me rend le plus triste, près de mes yeux presque morts. Il y a une ligne sombre entre les lèvres comme les contours de nombreuses vagues soulevées par un violent orage - qui dit ne m'embrasse pas, ne me ridiculise pas, je suis une danseuse qui ne sait pas danser.

 

Ce dont j’ai le plus besoin au monde, c’est d’aimer et d’être aimée.

 

Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas un peu plus généreux entre eux.

 

Personne encore ne lui avait jamais offert un objet aussi luxueux.
Mais tu ne l'as pas fait graver, remarqua-t-il. De Marilyn à... Avec tout mon amour. Ou quelque chose dans ce goût là.
Mon coeur faillit s'arrêter de battre.
Je voulais le faire graver, repondis-je. Et puis j'ai changé d'avis.
Pourquoi ? demanda-t-il en me regardant avec beaucoup de tendresse.
Parce que tu me quitteras un jour, et tu aimeras une autre fille. Et tu ne pourrais pas porter mon cadeau s'il y avait mon nom dessus. Comme ça, tu t'en serviras toujours comme si tu l'avais acheter toi-même.
En général, quand une femme fait ce genre de confidences à son amant, elle s'attend à ce qu'il proteste, calme ses craintes, lui jure fidélité. Ce ne fût pas mon cas. Ce soir-là, dans mon lit, je pleurai longtemps à chaudes larmes.
Un amour sans espoir est un sentiment crucifiant.
Il m'a fallu deux ans pour régler au bijoutier la totalité des cinq cent dollars. Lorsque je lui ai enfin remis le dernier versement de vingt dollars, mon amant était marié à une autre.

 

Je ne sais pas qui je suis, mais je suis la blonde. 

 

la souffrance de sa nostalgie lorsqu'il regarde quelqu'un d'autre comme une insatisfaction ressentie depuis le jour de sa naissance Et moi, ma détresse implacable devant la souffrance de sa nostalgie - lorsqu'il en regarde une autre et qu'il l'aime comme une insatisfaction ressentie depuis le jour de sa naissance nous devons l'endurer moi encore plus tristement car je ne puis ressentir aucune joie

 

Hollywood est un endroit où ils vont vous payer un millier de dollars pour un baiser et cinquante cents (centimes) pour votre âme...

 

Comme si je ne devais plus jamais parler bouger transparence laisser aller plus bas plus bas derrière và chercher là ( ventre) la bonne tension  

 

J'aime les plaisanteries, mais je ne veux pas en être une.  

 

C'est la bouche qui me rend le plus triste, près de mes yeux presque morts. Il y a une ligne sombre entre les lèvres comme les contours de nombreuses vagues soulevées par un violent orage - qui dit ne m'embrasse pas, ne me ridiculise pas, je suis une danseuse qui ne sait pas danser.

 

Et puisque l'alcool est accepté socialement et même que l'on vous encourage à en boire.

 

Oh comme j'aimerais être Morte - absolument non existante- Partie loin d'ici - de Partout mais comment le ferais-je Il y a toujours des ponts - le pont de Brooklyn Mais j'aime ce pont (de là tout est si beau et l'air est si pur) lorsqu'on y marche cela semble paisible même avec toutes ces voitures qui vont comme des folles en dessous. Donc il faudrait que ce soit un autre pont un pont moche sans vue - sauf que j'aime chaque pont en particulier - il y a quelque chose en eux et d'ailleurs je n'ai jamais vu un pont moche.

 

Une carrière, c’est fabuleux, sauf qu’on ne peut pas s’enrouler dedans quand il fait froid la nuit.

 

Je donne l'impression d'avoir une superstructure, mais pas de base  

 

J'ai une grosse tête, vous savez. Bien sûr, il n'y a rien dedans mais elle est grosse tout de même ...

 

La jalousie ? C'est comme le sel sur un steak. Il ne faut pas exagérer mais elle est indispensable...

 

Seuls quelques fragments de nous toucheront un jour des fragments d'autrui. La vérité de quelqu'un n'est en réalité que ça, la vérité de quelqu'un. On peut seulement partager le fragment acceptable pour le savoir de l'autre. Ainsi on est presque toujours seuls. Comme c'est aussi le cas de toute évidence dans la nature - au mieux peut-être notre entendement pourrait-il découvrir la solitude d'un autre

 

J'avais lu quelque part que les hommes s'attachent davantage à vous lorsqu'il ne sont plus tellement sûrs que vous leur appartenez sans réserve.

 

“Imperfection is beauty, madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring.”

 

Les garçons se mirent à me faire la cour comme si j’avais été la seule créature de mon sexe dans tout le secteur. (…) J’aurais bien aimé désirer quelque chose autant qu’eux. Moi, je n’avais envie de rien. Ils auraient aussi bien pu faire la cour à une bûche. 

 

Il vaut mieux être malheureux seul qu’avec quelqu'un.

 

J'ai vu plein de jeunes marins solitaires qui paraissaient trop jeunes pour être aussi tristes.

 

La vérité, c’est que malgré mon rouge à lèvres, mon mascara et mes rondeurs précoces, j’étais aussi sensuelle qu’un fossile.

 

"Je pense que j'ai toujours été profondément effrayée à l'idée d'être la femme de quelqu'un car j'ai appris de la vie qu'on ne peut aimer l'autre, jamais, vraiment."

 

"Ai toujours admiré les hommes qui avaient plein de femmes. Cela doit être ainsi quand on est l'enfant d'une femme insatisfaite. La monogamie est une idée creuse."

 

C'est surtout lorsqu'ils trompent leur femme que les hommes se révèlent de parfaits amants.

 

J'ai toujours pensé que je n'étais personne. Et la seule façon pour moi de devenir quelqu'un... et bien c'est d'être quelqu'un d'autre

 

J'avais l'impression de me précipiter vers le bord d'un toit pour me jeter dans le vide. Chaque fois je m'arrêtais juste avant de sauter, me retournais vers lui, le suppliais de me retenir. C'est terriblement dur de prendre une décision qui vous déchire le coeur, surtout s'il s'agit d'un coeur neuf qui ne survivra pas, pense t-on, à la première blessure.

 

Les hommes qui croient qu'une femme les aimera moins parce que son coeur a déjà beaucoup battu avant eux sont en général des faibles ou des idiots.

 

Les femmes ont à leur disposition deux armes terribles : le fard et les larmes. Heureusement pour les hommes elles ne peuvent pas s’en servir en même temps.

 

Avoir ton coeur est la seule chose parfaitement heureuse dont je sois fière.

 

Je ne me soucie pas de vivre dans un monde d'hommes si je peux y être une femme.

 

Avant le mariage, une femme doit faire l’amour à un homme pour le retenir. Après le mariage, elle doit le retenir pour lui faire l’amour.

 

Je pense que j'ai toujours été profondément effrayée à l'idée d'être la femme de quelqu'un car j'ai appris de la vie qu'on ne peut aimer l'autre, jamais, vraiment.

 

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